L’Union pour la Renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), à travers son député Elie Othman Zongo, a initié une formation sur une dizaine de métiers au profit de plus de 200 filles et femmes de l’arrondissement 7. Cette initiative, qui vise l’autonomisation de la femme, a pris fin le mercredi 30 juin 2021 et les participantes ont été sanctionnées par des attestations de fin de formation.
« L’autonomisation économique du Burkina passe nécessairement par une prise en compte des femmes », est convaincue l’UNIR/PS. Pour ce faire, son député Elie Othman Zongo a initié 3 jours de formation dans 10 modules au bénéfice des filles et femmes de l’arrondissement 7.
Concrètement, durant 3 jours, les participantes ont été formées « gratuitement » sur « l’élevage de volaille et de bétail, la fabrication du savon et du savon liquide, des pommades anti-moustiques, des pommades de beauté, de l’eau de javel… », a expliqué le formateur, le président de l’Association Wend-kuni pour le dévéloppement de l’Afrique, Wendlarima Hermann Sawadogo. Et à ce dernier de confier que prévu pour 210 au départ, ce sont « plus de 300 » jeunes filles et femmes qui ont bénéficié de cette formation.
Pour le député de l’UNIR/PS, c’est une manière pour son parti, de « combattre la pauvreté » à travers « l’autonomisation de la femme par l’auto-emploi ». « Nous pensons que cela va profiter aux femmes et à leur famille. Les bénéficiaires après avoir acquis ces connaissances techniques et pratiques pourront à partir de maintenant, produire (savons, eau de javel, pommade, mayonnaise…) et ensuite commercialiser leurs produits » d’autant plus qu’ « elles ont reçu des techniques de marketing social », s’est félicité Elie Othman Zongo.
Et comme pour rassurer le député, le formateur dit être convaincu que ces femmes à travers « cette formation de masse pour le développement », pourront mettre des produits sur le marché et contribuer ainsi à renforcer leur bourse pour le bien de leur famille.. « Il faut former le peuple aux métiers polyvalents », pense Wendlarima Hermann Sawadogo qui, prenant appui sur l’exemple de la Chine, estime qu’ « il faut que tous les produits que nous consommons soient fabriqués par nous-mêmes ». Mais, qui de mieux que les bénéficiaires pour apprécier cette formation?
Les participantes satisfaites de la formation
Au nom de tous les bénéficiaires, Hadiguetou Yego a adressé des remerciements à l’endroit du député Elie Othman Zongo, qui a choisi de les accompagner à travers cette initiative. « Grâce à cette formation, nous avons appris différents métiers que nous allons mettre en pratique afin d’avoir des revenus pour contribuer à la prise en charge de nos familles », s’est réjouie la porte-parole des bénéficiaires.
Ainsi, à travers la formation et les notions qu’elle a reçues sur l’entrepreneuriat et le développement personnel, l’étudiante Mamata Kouraogo « envisage de mettre sur le marché du savon, du savon liquide, le vinaigre… ». Par cette formation, Mlle Kouraogo dit avoir appris qu’« il ne faut pas s’asseoir pour attendre le travail », qu’il faut plutôt « commencer à faire quelque chose de ses petits doigts avec ce qu’on a, et le reste viendra ».
En outre, au regard de toutes ces motivations des participantes, le député Elie Othman Zongo n’entend pas s’arrêter là. Sachant que la plupart des participantes sont dans des associations, il leur a promis « un accompagnement continue » à travers des soutiens financiers dont elles bénéficieront via leur organisation d’origine.
Mieux, au-delà de l’arrondissement 7, « nous allons continuer de faire ces genres d’initiatives parce que nous pensons qu’il faut travailler, non seulement pour l’autonomisation de la femme, mais aussi pour la réduction de la pauvreté, la souffrance dans les différentes familles », a conclu Elie Othman Zongo.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf