L’Association pour la Promotion de la Démocratie et la Participation citoyenne (APFC) et le Cadre de Concertation nationale des Organisations de la Société civile (CCNOSC) ont initié un panel sur la paix, le dimanche 6 mars 2022 à Ouagadougou. L’occasion pour rendre hommage aux soldats tombés au front, aux populations victimes du terrorisme, et au « 2e Sankara, El hadji Yoro. »
« Yoro s’est battu pour la Patrie. Il a sacrifié sa vie pour la Patrie. S’il a pu le faire, nous nous devons de nous pardonner pour le retour de la paix au Burkina », a d’emblée pris position Safiatou Lopez/Zongo, la présidente d’honneur du CCNOSC.
Pour cela, elle n’a pas hésité à utiliser le terme « 2e Sankara », pour parler de Ladji Yoro, le chef Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP) du Lorum, tombé dans une attaque terroriste, les armes à la mains, le 23 décembre dernier. Elle a alors invité l’assistance à observer une minute de silence pour cette figure de la lutte contre le terrorisme, pour les soldats tombés mais aussi pour les civils qui ont perdu la vie du fait des attaques terroristes.
Pour Safiatou Fafie Lopez/Zongo, les Burkinabè doivent prendre l’exemple sur ce défunt VDP pour travailler au retour de la paix. Précisément, « ce sont les autorités religieuses et coutumières qui peuvent nous aider à atteindre l’objectif de la paix. Les hommes politiques les abordent parce qu’ils savent que ce sont eux qui peuvent rassembler », a déclaré dame Lopez devant un parterre de chefs coutumiers et religieux mais aussi d’acteurs de la société civile et des étudiants.
Aux jeunes qui, « sur les réseaux sociaux s’en prennent à certaines personnalités », Safiatou Fafie Lopez leur a rappelé que « chacun récolte ce qu’il a semé » avant de les inviter à « respecter les chefs coutumiers et religieux. »
Minute.bf