Le premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré a lancé le début des travaux de la 4e session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la Société civile (OSC), le 7 novembre 2019, à Ouagadougou. Il est attendu à la fin de la présente session, des propositions pour éradiquer l’hydre terroriste.
« Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôles et responsabilités de l’Etat et des organisations de la société civile ». C’est sous ce thème que se tient la 4e session du cadre de concertation entre l’Etat et les OSC.
Cette session se tient au lendemain d’une attaque terroriste contre un convoi de la société minière SEMAFO, dans l’Est du Burkina. Le président du Conseil national des OSC, Jonas Hien a condamné « cette nième attaque » avec son bilan macabre de 38 pertes en vies humaines et de nombreux blessés.
Ainsi, a-t-il salué la tenue de cette rencontre et le thème choisi qui permettra aux OSC de contribuer « à la recherche de solutions pérenne pour la sécurisation de l’ensemble du territoire de notre pays et pour une unité solide des filles et fils du Burkina Faso ».
« Aller partout… où l’on espère beneficier d’appui et d’accompagnement »
Pour venir à bout des forces du mal, M. Hien au nom du Conseil national des OSC, a invité le président du Faso à « aller partout, à travers le monde, là où l’on espère bénéficier d’appuis et d’accompagnement susceptibles de contribuer à mettre fin au terrorisme ». Aussi, ce dernier pense que l’unité est une condition sine-qua-non pour gagner cette guerre imposée par les forces obscurantistes. « L’arme la plus redoutable pour y parvenir demeure l’unité des Burkinabè, la cohésion entre toutes les filles et fils de ce pays », a-t-il indiqué.
L’union sacrée des Burkinabè pour vaincre le terrorisme
Le premier ministre, s’est réjoui de la mobilisation des OSC autour de la cruciale question de sécurité au Burkina Faso. En effet, « comment peut-on vaincre nos ennemis si nous l’affrontons en rang dispersé ? Comment notre vaillant peuple peut-il espérer relever les défis de l’insécurité et de l’ effritement de la cohésion sociale s’il affronte ces fléaux en ordre dispersé ? s’est interrogé M. Dabiré, convaincu que « l’union sacrée des Burkinabè » permettra de vaincre le péril terroriste.
Décider à ne céder « aucun centimètre du territoire », le Premier ministre a invité les filles et fils du pays a la « reconstruction du tissu social endommagé » sans considérations politique, ethnique ou religieuse.
Il a alors invité les OSC, « acteurs-clés de la sensibilisation des populations », à « mener un diagnostic approfondi de la situation, à l’effet de proposer des solutions pragmatiques et exploitables par les décideurs ».
Les travaux de la présente rencontre se poursuivent jusqu’à ce jour 8 novembre 2019.
Franck Michaël KOLA (Stagiaire)
Minute.bf