Le Parti pour la Renaissance nationale (PAREN), commémore son vingtième anniversaire au palais de la culture Jean-Pierre Guingané de Ouagadougou. Prévu pour durer deux jours, cet anniversaire sera célébré du 27 au 28 juillet 2019 sous le thème: « le PAREN 20 ans après : bilan et perspective ».
« Cette commémoration constitue un arrêt qu’on va marquer afin de s’instruire du passé, discuter du présent et voir les perspectives pour l’échéance 2020 » a expliqué Pouswendé Michel Beré, président du PAREN. C’est l’occasion, a-t-il confié, de profiter des 20 ans du PAREN « pour voir quels sont les voies et moyens que nous pouvons utiliser pour réussir les élections de 2020 ». Pour ce faire, il est prévu la projection d’un film documentaire, qui va relater l’historique du PAREN, sa vision et ses réalisations.
En dehors de cela, précise M. Beré, il y aura une communication qui va porter sur le passé du PAREN, le présent et les perspectives. A ce propos, il s’agira, pour le parti, de s’interroger sur, « Qu’est-ce qui s’est passé dans le passé du parti, quelles sont nos erreurs et ce qu’il faut corriger pour avancer» a expliqué Michel Béré.
Par ailleurs, Mamoudou Bambara, responsable PAREN de l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou, l’un des doyens du parti, se remémorant la genèse du parti, a laissé entendre: « ce parti est venu de loin » avant de poursuivre: « je me souviens dans les années 1999, j’ai vu la doctrine du parti qui trainais quelque part quand M. Bado venait de le mettre en place. J’ai tout suite été impressionné. Je me suis déporté chez lui et c’est comme ça qu’avec les pionniers, Issouf, Guiguimdé, Sango et Barry, nous avons maillés pour mettre en place les structures du parti dans les provinces ».
M. Bambara a fait savoir que l’objectif du PAREN n’est pas la conquête du pouvoir avec virulence.« C’est tout d’abord, conscientiser ». Il lui a alors plus de rappeler que le Pr Laurent Bado fondateur du parti, lors de ses discours, a toujours rappelé que la vision du parti a toujours été avant tout de conscientiser les masses.
Mais vingt ans après, M. Bambara pense que le PAREN a atteint ses objectifs. « Nous pensons qu’en vingt ans, le message est passé » a-t-il dit avant de conclure : « vous remarquerai ce matin dans la salle, qu’il y a plus de jeunes, c’est en fait cela le plus important pour le PAREN ».
Adam’s Ouédraogo (stagiare)
Minute.bf