Les premiers responsables du Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS), face à la presse ce jeudi 4 avril, ont réclamé au ministre en charge des libertés publiques le récépissé du parti qui tarde à être livré et qui de ce fait, entrave la bonne marche des activités du parti.
Après avoir décrié la gestion de Roland Tondé, désormais ancien président du parti, qui du fait de sa « mauvaise gestion », aurait empêché le PARIS dans la période de 2009 à 2016 à participer à des échéances électorales, Roland Goungounga, se réclamant président légitime du PARIS et ses camarades ont accusé le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) d’être le soutien de M. Tondé qui se réclame toujours président du PARIS.
« Monsieur Roland Goungounga est le président de tous les militants du PARIS. Mais monsieur Tondé est le président choisi par le ministère en charge des libertés publiques », précisera un membre du présidium à cette rencontre avec la presse, qui est appuyé par Roland Goungounga qui confit avoir été porté à la tête de ce parti depuis le 28 février 2016.
« Le PARIS est dans une situation très difficile », a réitéré M. Goungounga, indiquant qu’il est difficile aujourd’hui pour son parti, avec le « refus » du MATD de délivrer le récépissé, d’organiser des activités. « L’absence de récépissé entrave beaucoup de chose dans le parti », a-t-il insisté, dénonçant au passage un « abus de pouvoir » de la part du ministre en charge des libertés publiques.
Par Armand Kinda