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vendredi 29 mars 2024

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Pré-campagne électorale : Pas de couverture médiatique des activités politiques

Les organes de presse sont interdits de couvrir des activités politiques, ce, du 3 août au 31 octobre 2020, conformément à la législation, selon le président du conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano. Au cours d’un échange avec les professionnels des médias le mercredi 29 juillet 2020 à Ouagadougou, ce dernier a apporté des explications sur le contenu de ladite réglementation.

Pour lever toute équivoque sur la décision interdisant les couvertures médiatiques des activités politiques, 3 mois avant le top départ des campagnes électorales, Mathias Tankoano a tenu à préciser que ce n’est pas le CSC qui a décidé. « C’est l’Assemblée nationale en sa version Conseil national de la Transition (CNT) où tous les partis politiques étaient représentés qui a voté cela », a-t-il fait savoir. Ainsi, « la loi CNT portant campagne déguisée » qui doit intervenir à partir du 3 août prochain, « interdit toute couverture médiatique des activités de campagne des mouvements politiques qui tendent à mettre en exergue un parti politique ou un candidat avant l’ouverture de la campagne électorale », a expliqué M. Tankoano avant de noter que « cela concerne tant, les activités socio-culturelles et sportives que les inaugurations des infrastructures ».

Mathias Tankoano, président du conseil supérieur de la communication (CSC)

En effet, « le législateur a prévu une exception à cela, à savoir, la couverture permanente des activités gouvernementales et du chef de l’Etat lorsque ces activités relèvent strictement de leurs compétences régulières », a souligné le président du CSC. En outre, pour le cas précis des médias confessionnels et communaux, « il faut permettre à ce que ces instruments de développement, de promotion de la cohésion sociale demeurent même après les élections », a soutenu Mathias Tankoano qui, à travers cela, entend protéger les journalistes des médias communaux par exemple, dont leur patron, le maire qui, au cas où il se présenterait, voudrait leur donner des ordres.

M. Tankoano a alors rassuré les professionnels des médias quant au soutien du CSC, tout en leur appelant à la vigilance, à « faire preuve de rigueur, de professionnalisme et de responsabilité afin que cette période passe sans grande difficulté ».

Une rencontre positivement appréciée par les journalistes

« Cette rencontre avec le CSC va nous permettre de travailler dans le strict respect de la loi dans cette période de 3 mois de pré-campagne », pense Harouna Sana, directeur de la radio nationale. Cela, en ce qu’elle a précisé les activités a ne plus couvrir, les émissions à ne plus organiser, poursuit-il. Pour le directeur de la radio nationale, « c’est le bon sens des journalistes qui est interpellé » pour passer cette étape.

Par ailleurs, sur la pratique de ladite réglementation, M. Sana dit avoir confiance au professionnalisme des journalistes pour le respect de la loi.

Franck Michaël KOLA

Minute.bf

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