Dans un entretien qu’il a accordé à une chaine de télévision de la place, l’homme politique burkinabè, appelé à se présenter aux échéances électorales prochaines par des jeunes burkinabè à Bobo Dioulasso et par une partie des militants de l’ex parti au pouvoir, Kadré Désiré Ouédraogo qui disait avoir « entendu l’appel » de cette jeunesse, a appelé ses compatriotes à le rejoindre dans cette marche vers le palais présidentielle.
« Il faudra redonner l’espoir au peuple burkinabè, leur dire que les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui peuvent être dépassées et surmontées », a indiqué l’ancien premier ministre burkinabè (1996-2000) à la fin de l’entretien qu’il a accordé à notre confrère de la chaine au cœur de l’Afrique (LCA), ajoutant que « cela dépendra de notre volonté collective, de notre engagement personnel au service de notre pays à agir dans la transparence, dans l’équité et dans le respect de l’intérêt supérieur de notre pays ».
« C’est cette voie d’espérance que je voudrais partager avec mes concitoyens et en même temps leur lancer un appel à l’action. Que tous se mobilisent. Chacun peut apporter quelque chose au Burkina Faso. Ce sont ces apports que je voudrais fédérer et j’appelle mes compatriotes à me rejoindre pour qu’ensemble nous puissions apporter ce que nous devons apporter à ce pays qui a fait de nous ce que nous sommes », a fait savoir l’ancien président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’élection présidentielle de 2020 s’annonce déjà houleuse avec des candidatures de marques. Après le président du Faso qui a émis ouvertement son intention d’être candidat à sa propre succession, s’ajoute aussi la candidature de Tahirou Barry, ancien président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) qui évolue aujourd’hui sous la bannière du Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR). Vient ensuite la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo, ancien cadre du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), qui après avoir géré la primature entre 1996 et 2000, entend aujourd’hui briguer la magistrature suprême. Certaines candidatures, surtout dans l’opposition burkinabè, viendront surement allonger cette liste dans les mois à venir. Qui succèdera à Roch Marc Christian Kaboré ? La réponse en 2020…
Par Armand Kinda
Pour minute.bf