Le gouvernement burkinabè a emprunté des vivres à la CEDEAO remboursable d’ici à mars 2023. Cette demande gouvernementale a créé des polémiques. Le ministère en charge de l’agriculture, dans un communiqué datant de ce 18 juin 2022, en a fait une mise au point.
« La CEDEAO dispose d’une réserve régionale de sécurité alimentaire. Tous les États membres peuvent bénéficier d’un appui en vivres lorsqu’ils en expriment le besoin. Les quantités de vivres mises à la disposition des États sont remboursées grain pour grain, en vue de reconstituer les stocks et d’assurer la pérennité de la réserve régionale de sécurité alimentaire » explique le ministère à travers ledit communiqué.
Et de poursuivre, « les céréales reçues seront mises à la disposition des personnes vulnérables, notamment dans les points de vente de céréales de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire ( SONAGESS ), à un prix subventionné ».
Le département dirigé par Innocent Kiba n’a pas aussi manqué de rappeler que «le Burkina Faso avait reçu environ 4 000 tonnes de céréales de cette réserve régionale, en août 2018».
En rappel, le Burkina Faso a reçu officiellement des mains de la CEDEAO ce vendredi 17 juin 2022 un prêt en vivres estimé à environ 6 500 tonnes pour un besoin exprimé de 10 000 tonnes.
La Rédaction
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