Après les plaidoiries des différentes parties, le mercredi 24 juillet 2024, la parole a été donnée à chaque prévenu pour son dernier mot.
Malick Kouanda : « Je salue le caractère pédagogique de ce procès. J’ai signé le contrat avec aucune intention malveillante. Je n’étais pas au courant de la malversation. J’ai été victime de la défaillance du contrôle interne ».
Alhousseini Ouédraogo : « Merci pour le traitement humain et impartial que nous avons bénéficié. J’ai commis une faute. Je présente mes excuses. Ma faute a causé un préjudice à l’État, je présente mes excuses. J’ai beaucoup appris. Je ne pense pas que je commettrai encore cette faute ».
Ousmane Sigué : « Je demande votre indulgence. Je ne savais pas que je contribuais à aider quelqu’un pour détourner les fonds. Je demande pardon à tous ceux que j’ai pu offenser ».
Minata Coulibaly : « Je m’en tiens à ce que mon avocat à dit ».
Jean-Gabriel Séré : « Je voudrais sincèrement demander pardon. Pardon pour ce que j’ai fait. Pour ce qui est arrivé. J’ai été précipité en politique. Je m’en rend compte que je n’aurai jamais du intégrer ce milieu. J’ai risqué ma vie pour cette dénonciation. J’ai été gardé à la MACO à part. Aujourd’hui encore j’ai toujours ce stress. Je ne pense pas que je recommettrai cela. Je demande pardon ».
Vincent Dabilgou : « Je vous remercie et vous félicite pour les échanges durant ces trois jours. (…). C’est une épreuve pour moi. Dans la vie de l’homme, Dieu lui met des épreuves. Je saurai désormais choisir mes collaborateurs ».
C’est la fin des débats après 3 jours d’audience pour le procès en appel de l’affaire Vincent Dabilgou et autres, ce mercredi 24 juillet 2024 à la cour d’appel de Ouaga 2000.
À l’issue des débats et plaidoiries des différentes parties, la chambre a renvoyé le délibéré au 26 août 2024 à 8 heures 00 minute.
Minute.bf