Après l’Agent judiciaire de l’État (AJE), le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC), a aussi demandé à la chambre d’appel de Ouaga 2000, de confirmer la décision en première instance pour l’ensemble des prévenus dans l’affaire citée Vincent Dabilgou et autres.
L’avocat de la partie civile pour le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) dans ses plaidoiries en appel de plus d’une heure chrono, a « démontré la culpabilité » de tous les prévenus. Sa plaidoirie peut se résumer ainsi : « Monsieur le président, comment Jean-Gabriel Séré peut-il retirer 717 millions de F CFA du compte Trésor et Ecobank du ministère des transports, si le ministre n’a pas donné son accord ? S’il y a quelque chose, forcément le ministre est informé ».
En première instance, l’avocat avait demandé 3 millions de F CFA pour le service assuré du côté du REN-LAC. La chambre avait condamné les prévenus au paiement de cette somme. Et bien, dans ses plaidoiries, l’avocat a réitéré la même demande. « Monsieur le président, confirmez le jugement et les réparations civiles! Condamnez les prévenus au paiement de 3 millions de F CFA des frais non compris dans les dépens !», a-t-il demandé.
En rappel, en première instance, les prévenus condamnés dont Vincent Dabilgou, Jean-Gabriel Séré, Malick Kouanda, Ousmane Sigué, etc., devraient verser à la partie civile, à savoir l’Etat burkinabè et le REN LAC, la somme globale de plus de 1 milliard 141 millions de FCFA au titre des dommages et intérêts et frais exposés et non compris dans les dépens.
Minute.bf