Après une suspension hier 12 août 2021 du fait d’un mouvement d’humeur des Gardes de Sécurité Pénitentiaires (GSP), la première session de jugement de la chambre correctionnelle spécialisée du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme reprend ce 13 août 2021 au Tribunal de Grande Instance Ouaga-II.
Quatre dossiers sont à l’ordre du jour. Le premier prévenu C.S est poursuit pour association de malfaiteurs, dégradation de biens mobiliers et immobiliers, le tout en lien avec une entreprise terroriste. Le procureur a requis une peine d’emprisonnement de 21 ans plus une amende de 2 millions avec une période de sûreté de 14 ans.
Nous sommes au cinquième jour de la première session de jugement de la chambre correctionnelle spécialisée du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme. C.S répond à la barre. Il lui est reproché d’avoir participé à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Bourzanga du 06 au 07 novembre 2017.
Après l’attaque, un cahier écrit en arabe a été abandonné sur les lieux. La traduction des écritures arabes écrites a révélé une citation qui indique : « le secret d’Ansarul Islam de Ibrahim malam Dicko doit s’étendre d’ici jusqu’en Afghanistan ».
Selon les faits relatés par le juge, les pistes ont permis aux gendarmes d’appréhender C.S et le mettre en garde-à-vue à la gendarmerie de Kongoussi. Par la suite, d’autres terroristes ont attaqué en vain ladite gendarmerie pour libérer le sieur C.S. Ce qui, selon le juge, dénote du fait que C.S est sans doute un membre très influent d’un regroupement terroriste.
Les faits d’association de malfaiteurs, de destruction volontaire de biens immobiliers et mobiliers, le tout en lien avec une entreprise terroriste ont été effectivement reconnus à l’endroit de C.S. Il écope alors de 21 d’emprisonnement avec une amende de 2 millions avec une période de sûreté de 14 ans.
Nous y reviendrons.
Minute.bf