A la suite des Assises nationales de la refondation qui ont recommandé la prolongation de la transition malienne de 6 mois à 5 ans, une dizaine de partis politiques cités par nos confrères de Radio France internationale (rfi), ont dénoncé une « tentative de confiscation du pouvoir par la force et la ruse » de la part des autorités de la transitik
Une prolongation de la transition malienne de 6 mois à 5 ans, c’est l’une des résolutions des Assises nationales de la refondation. Cela prend en compte « une réforme de la Constitution, l’adoption d’une nouvelle loi électorale, la mise en place d’un organe unique de gestion des élections et l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays… »
Sur cette période, la transition est censé tenir un referendum constitutionnel en janvier 2024; des élections législatives et sénatoriales couplées en novembre 2025 et la présidentielle en décembre 2026.
Des propositions qui ne rencontrent pas l’assentiment de tous les Maliens, notamment de certains partis politiques qui ont marqué s’opposent à la mise en œuvre de ces reformes. Selon un communiqué parvenu à rfi, une dizaine d’organisations politiques dénoncent une violation de la charte de la transition par son « prolongement (…) pour une durée cumulée de 6 ans et 6 mois ».
Ce regroupement de partis va plus loin en pointant du doigt ce qu’il a qualifié de « tentative de confiscation du pouvoir par la force et la ruse » de la part des autorités de la transition.
En attendant le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le dimanche 9 janvier sur cette question malienne, des sources de rfi annoncent Goodluck Jonathan, le médiateur de ladite institution dans le pays, le mercredi 5 janvier prochain.
Minute.bf