Le Festival international de musique pour l’environnement (FESIME) a officiellement ouvert ses portes le vendredi 28 juillet 2023 à Ouagadougou. Durant trois jours, la question de la protection de l’environnement dans un contexte de crise sécuritaire a été au menu de la 1re édition du FESIME. A l’occasion de son lancement, les promoteurs ont mis en terre plus de 100 plans.
Selon Ibrahim Simporé, alias Ras Simposh, président du comité d’organisation du Festival international de musique pour l’environnement (FESIME), l’objectif du Festival c’est de semer dans la tête des Burkinabè le besoin de la protection de l’environnement. « Des dires du ministre de l’environnement, Roger Barro, le Burkina Faso aurait perdu plus 24 870 km de 2002 à 2013. Cela veut dire qu’une décennie, on a perdu une telle étendue du couvert végétal. Je pense qu’il est temps pour nous de poser des actes pour juguler le fléau et anticiper pour éviter le calvaire », a-t-il justifié ses motivations à créer un tel festival.

Au programme des 72 heures du FESIME, il y a eu du théâtre, de la musique, la dance et de l’humour. Un panel sur l’environnement a été également animé. Pour joindre l’acte à la parole, Ras Simposh et ses camarades, ont mis en terre 100 plans dans la commune de Tanguin Dassouri. Aussi, ces derniers ont offert plus de 100 kits de nourriture aux PDI de Panzani.
« C’est un combat, c’est un engagement pour l’environnement. Je crois que nous ne devons pas laisser la nature se dégrader. Ce Festival vient pour sensibiliser tout le monde, l’opinion nationale et internationale à prendre à bras le corps la question de l’environnement pour des années idoine à venir », a indiqué Ibrahim Simporé.
En rappel, ce Festival s’est tenu les 28, 29 et 30 juillet 2023 à Ouagadougou, sous le thème : « Protection de l’environnement dans un contexte sécuritaire difficile : défis et perspectives ».
Mathias Kam
Minute.bf