Le second coup d’Etat survenu au Burkina Faso le 30 septembre dernier a entraine l’arrêt de plusieurs projets de soutien et de financement au profit du pays. Parmi ses projets, figurent le plan de soutien militaire et financier initié par Paris et ses partenaires de l’Union européenne en faveur de Ouagadougou.
Dans sa parution du 12 octobre 2022, le journal Africa Intelligence, très renseigné sur la question, indique que la survenue du coup d’Etat du 30 septembre dernier du capitaine Ibrahim Traoré a perturbé les plans de Paris, qui projettait un projet de soutien au Burkina Faso. Sur le volet financier, à en croire le média, le Trésor français s’apprêtait à décaisser un appui extrabudgétaire direct de 15 millions d’euros en faveur de Ouagadougu. Un soutien financier aujourd’hui hypothéqué après le second putsch.
Du côté de Bruxelles, indique le journal, la prise de pouvoir de Traoré paralyse également le plan de soutien qui était dans les tuyaux depuis la rentrée. Le Burkina Faso devait obtenir en effet, le déblocage de l’aide budgétaire de l’UE ainsi qu’une subvention de 50 millions d’euros au titre de l’année 2022. Outre cela, Africa intelligence évoque un appui militaire financier de la Facilité européenne pour la paix (FEP) qui a été mis en stand-by, après le putsch du 30 septembre dernier.
Toutefois, des dires du média, le maintien par le capitaine Ibrahim Traoré, de l’échéance négociée par Damiba avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pourrait être de nature à faciliter les
relations avec la CEDEAO et aussi Paris.
Minute.bf
L’union européenne et la France n’ont pas le droit de suspendre leurs appuis financiers et militaires promis au BURKINA. Car les hommes Passent et les nations restent. Surtout que le jeune capitaine parle de corrections et non de casser les voies tracées par leur mouvement commun.