La Coordination nationale pour une Transition réussie (CNTR) est en Assemblée générale ce jeudi 14 juillet 2022 à Ouagadougou.
« Cohésion sociale et réconciliation nationale dans un contexte sécuritaire difficile » : c’est autour de ce thème que le député à l’Assemblée législative de Transition (ALT), Pascal Zaïda et ses camarades se sont réunis.
« Lorsqu’un groupe est sous une menace externe, elle a la propension à taire ses clivages, ses différends internes afin de constituer un front contre l’agression exogène. Une fois la menace extérieure dissipée, ses clivages et ses différends renaissent de leurs cendres tel un phoenix », c’est avec cette pensée de Georges Samuelson que le Coordonnateur du CNTR, Pascal Zaïda a planté le décor de l’AG.
Dans ce sens et rappelant les milliers d’âmes volées et les 1,9 millions de personnes déplacées internes (PDI), Pascal Zaïda estime que « les âmes bien nées ne discutent pas de la nécessité de se réconcilier » au Burkina Faso.
Ainsi, face au processus de réconciliation qui « se heurte à une controverse fortement teintée d’intérêt politique », le Coordonnateur du CNTR a dénoncé la position de certains Burkinabè. « Les contempteurs des démarches de réconciliation dégoupillent l’éventail de la justice à tout bout de champ », s’est-il désolé. « Sans douter de leur bonne foi, il faudrait que nous les invitons à plus de jugeote et à plus connaitre les rôles social et sociétal de la justice », a-t-il adressé aux « contempteurs » c’est-à-dire ceux qui souhaitent justice dans les dossiers de crime de sang avant la réconciliation.