Lancé le 16 janvier 2020 à Ouagadougou, le Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso (MPCRN), porté par Safiatou Lopez/Zongo, Issaka Lingani, des anciens députés, des membres de l’opposition politique comme de la majorité, etc. était chez le Wogdogo Naaba le 18 janvier 2020 pour lui faire part des ambitions du mouvement de réconcilier toutes les filles et tous les fils du pays. Pour sa part, le Wogdogo Naaba pour qui, il est important aujourd’hui de parler de réconciliation entre les Burkinabè, a salué la démarche du mouvement et lui a fait ses bénédictions pour la réussite de sa mission.

Aujourd’hui, la question de la réconciliation mérite d’être traitée avec toute l’attention et l’importance possible, selon le Wogdogo Naaba, qui a fait ses bénédictions aux membres du Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale au Burkina Faso (MPCRN), qui lui ont présenté leur projet ce samedi 18 janvier 2020. « La démarche de ce mouvement est à saluer car la question de la réconciliation n’est pas une chose aisée », a-t-il félicité les membres du MPCRN, tout en leur formulant ses souhaits de réussite dans leurs missions.
« Quand nous avons commencé il y a plusieurs mois, il nous fallait avoir l’accord de plusieurs personnes, de ceux qui étaient au pouvoir et de ceux qui sont actuellement au pouvoir, de tout le monde parce qu’on ne pouvait pas arriver seul », a rappelé la présidente du mouvement à sa sortie d’audience avec le Wogdogo Naaba.
Ainsi, cette visite, à l’en croire, s’inscrit dans la quête de la paix et de la réconciliation nationale au Burkina Faso. Pour que cette réconciliation soit une réalité au pays des Hommes intègres, il faut l’implication de tout le monde. Le Wogdogo Naaba leur a donc fait ses bénédictions et a, pour sa part, demandé pardon aux membres du mouvement, mais aussi à toutes les populations du Burkina Faso. « Le chef souhaite que, main dans la main, nous puissions trouver la paix et la réconciliation ; que ce pour quoi nous nous sommes engagés, que nous puissions arriver la tête haute », a confié Safiatou Lopez.
En rappel, le MPCRN avait appelé au dialogue national inclusif sur la réconciliation nationale dans le but de « définir ensemble le processus consensuel pour arriver à cette cohésion sociale tant recherchée permettant ainsi définitivement de solder le passif de tous les crimes de sang, politiques et économiques ». Ainsi, après le Wogdogo Naaba, plusieurs autres autorités seront approchées par le mouvement qui veut prêcher à tous la nécessité d’aller à la réconciliation nationale pour relever « ensemble » les défis qui se présentent au Burkina Faso, sur le plan sécuritaire, économique, social et politique.
Armand Kinda
Minute.bf