Le ministre d’État chargé de la réconciliation nationale, Zephirin Diabré a rendu visite au Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) ce jeudi 14 janvier 2021 à Ouagadougou. Cette visite rentre déjà dans le cadre des missions du nouveau ministre chargé de réconcilier les Burkinabè entre eux-mêmes pour aller au vivre ensemble.
Installé ce matin dans ses nouvelles fonctions, Zephirin Diabré, ministre d’État chargé de la réconciliation nationale a rencontré dans la même journée, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC).
« La question de réconciliation nationale ne sera pas abordée uniquement au niveau politicien. Certes, l’angle politique est très important mais d’autres questions sont là telles que les formes de déchirure qui peuvent mettre en péril l’unité de notre nation », a voulu d’abord préciser Zéphirin Diabré, ajoutant que « les questions de la stigmatisation et de l’impunité sont des paramètres très dangereux qui agissent contre la cohésion sociale ».
Daouda Diallo, Secrétaire général du CISC dit être honoré par la visite du ministre d’État chargé de la Réconciliation nationale. Il a souhaité à Zéphirin Diabré plein de succès dans l’accomplissement de sa mission « difficile et titanesque ».
« Il est indéniable aujourd’hui qu’au Burkina Faso il y ait des groupes sociaux qui se sentent marginalisés. Et même au sein d’un même groupe social, il y a des discriminations, des formes de stigmatisation et tout cela est un handicap qui empêche d’aller vers une nation véritable; c’est un handicap pour un développement véritable », a fait remarquer Daouda Diallo, appelant le nouveau ministre en charge de la question de la réconciliation nationale, à intégrer toutes les composantes sur cette question de réconciliation nationale. « Nous ne doutons pas de ses (Zéphirin Diabré) compétences intrinsèques à réussir cette mission», a dit Daouda Diallo.
« Tous les Burkinabè seront impliqués de différents bords et on doit être prêt à soumettre notre avis afin que le principe du débat contradictoire puisse dégager la lumière pour unir les Burkinabè», a fait savoir le SG du CISC.
Concernant le dossier Yirgou, Daouda Diallo estime qu’il y a la question de la justice, des droits humains et la question des stigmatisations qui seront prises en charge par le ministère d’État chargé de la réconciliation nationale car ce dossier Yirgou interpelle tous les Burkinabè et toutes les institutions de la République.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf