jeudi 24 avril 2025
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Réconciliation : Safiatou Lopez et ses camarades plaident pour le dialogue national

Le Mouvement pour le Plaidoyer, la Cohésion sociale et la Réconciliation nationale (MPCRN) multiplie ses actions dans le cadre de son plaidoyer pour la réconciliation nationale au Burkina Faso. Le vendredi 7 février 2020, ce mouvement conduit par Safiatou Lopez était chez l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo, pour parler de réconciliation. Les membres de ce mouvement ont souhaité que la date pour le dialogue national soit fixée au plus vite pour que les Burkinabè se parlent franchement, gage d’une réconciliation inclusive.

Depuis janvier, le MPCRN a entamé une série de rencontre avec différentes autorités pour vendre l’idéale de la réconciliation nationale. Ainsi, après les autorités coutumières, le Chef de File de l’Opposition politique (CFOP), le mouvement poursuit ses audiences. Le 7 février 2020, le mouvement a été reçu par l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo. « Il a été chef d’Etat du Burkina Faso et nous pensons qu’il pouvait contribuer à la réconciliation nationale et à l’organisation d’un dialogue national inclusif », s’est justifiée Safiatou Lopez, présidente du MPCRN. A l’issue de l’audience, elle a confié que l’ancien président a « prodigué beaucoup de conseils », pouvant soutenir cette longue marche vers la réconciliation nationale inclusive. « Par ses idées, nous pensons qu’il peut contribuer au retour de la paix au Burkina Faso », reste convaincue dame Lopez.

Après cette audience, le mouvement rencontrera, la semaine prochaine, l’Unité d’Action syndicale (UAS). Le but de toutes ces rencontres : aboutir à un dialogue national inclusif. « Nous plaidons pour un dialogue national. Nous souhaitons qu’on nous fixe une date pour que tous les Burkinabè puissent se parler, pour que tous ceux qui se sont sentis blessés, meurtris, qu’on décide ensemble de regarder dans la même direction, d’ouvrir une autre page pour la construction du Burkina Faso », a soutenu la présidente du MPCRN. « C’est notre objectif premier. Que les Burkinabè s’unissent pour que nous pussions nous en sortir. Déjà avec l’insécurité, les conflits intercommunautaires, l’ethnicisme, ce sont des problèmes qui n’ont pas commencé aujourd’hui. Il faut qu’on tourne ces pages, il faut qu’on sache que c’est l’ensemble de ces ethnies réunies qui fait le Burkina Faso. Le Burkina Faso n’est pas une ethnie. C’est important », insiste Safiatou Lopez.

Lancé depuis le 16 janvier dernier à Ouagadougou, le MPCRN a multiplié ses actions dans le seul but de réconcilier les Burkinabè entre eux. Sans cette réconciliation nationale, aucun développement ne sera possible pour le Pays des Hommes intègres, selon les membres de ce mouvement qui projettent d’autres rencontres avec « tous ceux qui seront ouverts » à les recevoir et à les accompagner dans cette quête du dialogue national.

Franck Michaël Kola

Minute.bf

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