Comme chaque année, au Burkina Faso, la rentrée scolaire prochaine est annoncée pour le 1er octobre 2021. Dans une déclaration signée son Secrétaire chargé de l’Education, Ousmane Djiguemdé, le mardi 28 septembre 2021, le Parti de la Renaissance nationale (PAREN) souhaite que cette année scolaire voit émerger dans « (nos) esprits une idée de lutte individuelle et collective en faveur d’une éducation de qualité pour une société saine, épanouie et prête pour relever les défis du développement ».
« Ce 1er octobre 2021 marque la 61e rentrée scolaire que notre pays organise sous l’ère de l’indépendance, sans pression, ni diktat d’une domination extérieure quelconque. Il s’agit, en terme de générations, de débuter la construction d’une nième génération de citoyens sous l’ère de liberté, la poursuite de formation de nièmes autres générations, appelées à prendre la relève sur les chantiers du développement, ou enfin la préparation de la sortie d’autres », a d’emblée relevé le PAREN, qui considère que « beaucoup de pays, sous d’autres cieux ont eu moins que cela pour amorcer le développement ». Et tout comme ces pays, le parti fondé par Laurent Bado pense que le Burkina réunit « les conditions d’une vraie autonomie de l’homme burkinabè ; un homme capable de se prendre réellement en charge, comme l’avaient rêvé ceux qui ont acquis de hautes luttes cette indépendance en 1960 ».
Par ailleurs, justifiant l’organisation prochaines des Assises nationales sur l’Education par le fait que « le mal de l’éducation persiste et doit être résolu », le PAREN pense qu’il sied de se poser ces questions :
« Quelles interrogations cela devrait-il donc susciter en nous ? Est-ce que nous avons échoué parce que nous avons posé de mauvais diagnostics ? Avons-nous échoué parce que, malgré la qualité éventuelle des diagnostics posés, nous avons manqué de clairvoyance pour apporter les vraies solutions aux maux ? Ou avons-nous échoué parce que nous avons manqué de sincérité dans la résolution de ces maux ? »
En outre, « le mal de citoyenneté, le mal d’État et le mal de modèles pour chacun d’eux sont patents et expliquent la mauvaise qualité de notre vivre-ensemble, ainsi que notre état de sous-développement ! », foi du PAREN, invitant à cet effet, « la communauté éducative nationale, c’est-à-dire élèves, parents d’élèves, acteurs étatiques, partenaires techniques et financiers, structures éducatives et partenaires sociaux, en cette rentrée scolaire 2021-2022 (…) d’engager leur responsabilité dans la construction d’un avenir meilleur pour ce pays et les générations à venir ».
Concrètement, le parti fondé par Laurent Bado invite ces acteurs à « s’investir avec sincérité et dévouement dans la recherche des maux véritables, sans faux-fuyants, sous peine d’hypothéquer encore cet autre virage que nous entamons pour la construction d’un édifice national solide et durable ».
En outre, attaché aux valeurs endogènes, le PAREN est convaincu que « c’est au prix de la découverte de qui (nous) sommes véritablement, l’acceptation de cette identité vraie et l’utilisation de notre potentiel endogène, avant l’appel à un quelconque soutien exogène, que nous pouvons poser les bases d’une construction nationale solide ». « Les Burkinabè doivent définir par eux-mêmes un modèle éducatif fondé sur nos valeurs endogènes, afin de faire de nos enfants de vrais citoyens amoureux de leur patrie, plus que tout, et engagés pour le développement de celle-ci », martèle le PAREN, pour qui « les éléments existent pour construire ce socle sur lequel sera bâti un système éducatif intégrateur de solutions pour l’individu, pour la communauté, pour la nation et pour l’Humanité ». « Le développement est à ce prix et non à l’expérimentation ou l’implémentation de modèles de systèmes éducatifs générateurs de difficultés d’insertion pour l’individu, de difficultés de vivre-ensemble pour la communauté, de difficultés de cohésion sociale pour la Nation, de difficultés de survie pour l’Humanité ou porteur d’entraves au développement durable », poursuit le parti dans sa déclaration.
« Que cette année voit émerger également dans nos esprits une idée de lutte individuelle et collective en faveur d’une éducation de qualité pour une société saine, épanouie et prête pour relever les défis du développement », a souhaité le PAREN, invitant les Burkinabè à « investir tous leurs efforts pour réussir chacun à son niveau l’œuvre d’éducation ou l’œuvre d’apprentissage dont il est investi pour le bien de (notre) peuple ».
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