Le Burkina Faso fait face à l’hydre terroriste. 7 ans après, les tentatives de contenir les terroristes hors des frontières nationales se sont soldées par des échecs. Pis, l’ennemi a progressé. Il commet ses forfaits à moins de 100 kilomètres de la capitale. Preuve que le pays frôle le pire. Une situation reconnue et avouée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, lors de sa rencontre avec les hommes politiques mais aussi avec les représentants des médias.
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Depuis sa prise de pouvoir, le jeune capitaine multiplie les mesures pour reprendre le dessus. Création de Brigade d’interventions rapides, de légions de gendarmerie, revue du Commandement des opérations du théâtre national (COTN). Et plus récemment, la création de nouvelles bases aériennes. L’une sera basée à Kaya dans le Centre-nord et l’autre à Fada N’Gourma dans l’Est. Cette réorganisation est la bienvenue en ce sens qu’elle permet un meilleur maillage de l’espace aérien national. Mieux, elle facilitera l’intervention des vecteurs aériens en appui aux troupes au sol lors des différentes opérations. Cet arrondissement du dispositif du feu aérien contribuera également à collecter le renseignement. Bref, pour la mesure, le jeu en vaut la chandelle. Maintenant il faut la concrétiser. Et il faut aller vite. Pour que cette décision militaire soit accompagnée d’effets, il appartient aux autorités d’accélérer l’acquisition d’hélicoptères de combats et d’attaques. Le tout couronné par des radars capables de surveiller le ciel burkinabè. En termes de survie de la nation, rien n’est de trop et la demi-mesure est proscrite.
Armée, équipez-vous et que la guerre commence !
La Rédaction
Minute.bf