Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) dans un communiqué datant de ce 28 septembre 2021 est revenu sur la situation qui prévaut dans le village de Hargo (Titao) où des maisons furent incendiées en guise de représailles après l’explosion d’une mine causant la mort d’une femme.
Le CISC indique que des VDP et kogleweogos sont allés « enlever » deux personnes appartenant à la communauté peule du village de Hargo pour aller les auditionner au niveau de leur siège basé à Titao et revenir les déposer Hargo juste après le drame.
Et c’est après ces événements que des civils dont certains étaient armés, se sont dirigés vers les concessions peules du village de Hargo, détruisant des maisons, des greniers et autres biens matériels à en croire toujours le communiqué du CISC qui précise également que certains auteurs de ces évènements ont été parfaitement identifiés par les victimes.
Le CISC dit continuer la collecte des informations aux fins de pouvoir engager toute action pertinente devant les juridictions nationales, et internationales, le cas échéant.
Il exige que toute la lumière soit faite sur l’ensemble de ces faits et que les commanditaires et exécutants soient identifiés et poursuivis conformément à la loi en vigueur. Le collectif interpelle toutes les chancelleries présentes à Ouagadougou et les invite à apporter tous leurs concours à la résolution de ce problème de discrimination contre certaines communautés du Burkina. Il réitère sa demande de dissolution de toutes milices armées.
Minute.bf