L’ancien ministre de la culture élu député sous la bannière du Parti pour la Renaissance nationale (PAREN) du professeur Laurent Bado, et appelé le 21 janvier dernier à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2020 par le Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR) de Carlos Toé, un ex-militant du PAREN, le député Tahirou Barry, visiblement consterné par les attaques terroristes et les différents conflits communautaires qui endeuillent des familles burkinabè, a réagi sur les réseaux sociaux. « Ma patrie est méconnaissable », a-t-il regretté.
« Attaques terroristes barbares et lâches, représailles communautaires, crises de chefferies sanglantes, montée de l’incivisme et de l’intolérance à tous les niveaux, rupture de confiance et de dialogue entre acteurs majeurs de la vie nationale, impuissance des gouvernants, silence assourdissant de certains sages… ma patrie est véritablement méconnaissable et au bord du gouffre », a posté le député sur les réseaux sociaux, estimant donc « impérieux et urgent » que chaque Burkinabè s’interroge, « dans une profonde introspection, avec le président John Kennedy, ce qu’il peut faire pour sauver son pays et non ce que son pays peut faire pour lui ».
Il conclut en formulant le vœu de : « Que Dieu protège et bénisse le Faso ».
Ce poste intervient au lendemain des conflits communautaires qui ont couté la vie à 7 personnes à Arbinda et 8 personnes à Zoaga. Ces récents cas viennent allonger la liste de conflits communautaires qu’a connus le Burkina Faso après le cas de Yirgou en début janvier 2019 qui a fait 49 morts selon un bilan officiel du gouvernement burkinabè et 210 morts selon une organisation de la société civile.
Par minute.bf