La Coordination nationale des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (CNRGAA) a ouvert les travaux de sa première session de l’année, dans la matinée du mardi 26 juillet 2022 à Ouagadougou. Elle se penchera sur les mécanismes à mettre en oeuvre pour renforcer la gestion des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture au Burkina Faso.
Créée en 2017 par le ministère en charge de l’agriculture, la Coordination nationale des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (CNRGAA), a pour principale mission, le suivi des questions relatives aux politiques et activités de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le domaine des ressources génétiques en lien avec l’alimentation et l’agriculture.
Elle favorise la concertation entre les acteurs, les institutions intéressées et les parties prenantes en matière de gestion des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Cela, selon le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, Victor Bonogo, en vue de créer une synergie d’actions autour de la question.
Ainsi, après la dernière session tenue en 2021, la présente session se penchera sur l’apport de la biodiversité dans l’amélioration de la sécurité alimentaire au Burkina Faso. « Cette commission va permettre aux différents participants qui sont membres de la commission de dérouler une feuille de route qui permettra de mobiliser le gouvernement et aussi les différents partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre des actions en faveur des ressources génétiques au Burkina Faso», a-t-il indiqué.
Dans le contexte de changement climatique que traverse le monde entier, il urge selon Victor Bonogo, que des mesures soient prises pour adapter les ressources génétiques au contexte en vue d’assurer la sécurité alimentaire des populations. A l’en croire, la génétique occupe aujourd’hui une place primordiale pour parvenir à de meilleurs rendements aussi bien dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage que dans le domaine halieutique. Il est donc une nécessité, soutient-il, que l’ensemble des acteurs impliqués s’unissent autour de ce secteur.
Oumarou KONATE
Minute.bf