A l’occasion de ses 48 heures, le Mouvement Conscience Nouvelle (MCN) a organisé le 27 juillet 2022, une conférence publique à l’université Nazi Boni de Bobo Dioulasso. Cette conférence animée par l’enseignant-chercheur Dr Hyacinthe W. Ouédraogo, avait pour but de «conscientiser les jeunes étudiants de cette université en vue d’un changement de mentalité en cette période difficile que traverse le pays».
« La responsabilité de la jeunesse dans la lutte contre la mal gouvernance et la crise sécuritaire» et « Jeunesse estudiantine, emploi et entreprenariat». C’est sous ces thèmes que l’enseignant-chercheur Dr Hyacinthe W. Ouédraogo, conférencier du jour, a communié avec les étudiants de l’université Nazi Boni de Bobo Dioulasso. Pendant environ deux heures de temps, le conférencier a expliqué aux jeunes leur rôle dans la lutte contre la mal gouvernance et la crise sécuritaire qui gangrènent le pays.
A l’en croire, la jeunesse doit être au centre du combat qui se mène en ce moment. Moment de fougue et d’affirmation de soi, la jeunesse est selon lui « le temps de l’action et de la révolte». « La jeunnesse c’est la capacité qu’une personne a à refuser le conformisme. C’est le fait de s’assumer, de relever les défis et de suivre ses convictions», a-t-il expliqué tout en appelant ces jeunes étudiants à l’action et surtout à la lutte, seules gages de leur réussite.
Dans sa communication, le conférencier a aussi invité la jeunesse estudiantine à un changement de mentalité et à la culture de l’optimisme. « Nous devons refuser l’esprit de l’échec. On doit se dire qu’il est inadmissible que nous soyons des descendants des grands hommes qui ont marqué l’histoire et devoir un jour plier bagage pour aller en Côte d’Ivoire ou bien en Guinée parce que le Burkina Faso est occupé par les terroristes. Nous jeunes, nous devons refuser cette mentalité », a-t-il martelé. Mais tout cela, a-t-il poursuivi, devra passer par le patriotisme.
Le Mouvement Conscience Nouvelle (MCN) est une organisation de la société civile burkinabè qui dit œuvrer pour la révolution des mentalités au Burkina Faso. Il faut souligner que la conférence publique qui a eu lieu à Bobo Dioulasso s’est aussi déroulée dans toutes les universités publiques du Burkina Faso.
Minute.bf