Le Rassemblement Patriotique pour l’Intégrité (RPI) a animé une conférence de presse le 20 décembre 2019. Les responsables du parti avaient pour objectif d’informer l’opinion de la création du parti et de décliner les objectifs du parti sur l’échiquier politique national.
« Je connais le Larlé Naaba Tigré et le président de l’Assemblée qu’à la télé (Ndlr; Bala Sakandé) » s’est défendu Inoussa Bilgo président du RPI, répondant aux questions des journalistes. En effet, les hommes de média ont voulu se situer sur des informations selon lesquelles le RPI serait une création secrète du Larlé Naba Tigré et du président de l’Assemblé nationale, Alassane Bala Sakandé, afin de se positionner sur la bataille électorale de 2020.
M. Bilgo a affirmé haut et fort que son parti n’a aucune connivence avec ces deux personnalités et ne fait l’objet d’aucun parrainage possible de la part de ceux-ci. « J’ai entendu les mêmes rumeurs mais il n’en est rien » a-t-il dit.
D’ailleurs, le président du parti s’érige contre la dynamique politique actuelle au Burkina. Selon lui, le paysage politique burkinabè est marqué par la contestation, l’antagonisme et une vieille classe politique qui ne cessent de s’entredéchirer.
De son entendement, il est plus que jamais temps que les jeunes prennent la place afin de « changer les choses ».
Le RPI ambitionne rompre avec les anciennes pratiques
En outre, fort de sa volonté de rupture d’avec les « pratiques politiques anciennes » et son désir ardent d’un véritable changement sur tous les plans, le RPI a dans la foulée estimé que « les dirigeants actuels ont trahi » en ce sens que la majeure partie des « acteurs politiques d’une classe qui a dépassé son apogée a manqué le coach de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ».
Le RPI veut servir le peuple
Aussi, ce nouveau-né des partis politique nourrit l’ambition de pouvoir « servir le peuple » et faire mieux en répondant aux aspirations profondes des masses en terme d’intégrité, de justice de sécurité, de paix, de prospérité et de gestion de « la chose publique » tel que l’a voulu « l’esprit insurrectionnel ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf