Plus de 300 officiers supérieurs de 51 pays du monde entier se sont réunis à Accra pour participer au Sommet des forces terrestres africaines (ALFS) de 2025. Cette rencontre internationale de « haut niveau » qui se déroule du 7 avril au 10 avril prochain, selon le média Ghanaian Times, discutera des opportunités d’une gestion efficace et rigoureuse de la sécurité des frontières.
40 pays africains, les États-Unis d’Amérique (USA) et 10 pays européens prennent part à la 13e édition du sommet des forces terrestres africaines (ALFS), à Accra au Ghana.
Le sommet qui a pour thème : « Optimiser les forces terrestres pour l’environnement de sécurité émergent », discutera de la sécurité transfrontalière. Les participants aborderont également des questions liées à la formation militaire professionnelle, la technologie militaire, la « désinformation » et la « mésinformation ».
L’ALFS de cette année vise à favoriser le dialogue, la collaboration et la planification stratégique entre les dirigeants militaires africains et leurs partenaires internationaux.
Les travaux du sommet sont répartis en 3 séances plénières, a précisé l’institution sur sa page officielle Facebook.
La première séance plénière intitulée : « Synchroniser la sécurité des frontières en Afrique », permettra aux participants de discuter des défis et des opportunités d’une gestion efficace de la sécurité des frontières dans le contexte des insurrections « contre-militantes » et du crime organisé en Afrique.
La deuxième séance plénière intitulée : « Comprendre et répondre aux menaces de désinformation », discutera de la montée en puissance de la désinformation en Afrique et de la manière dont les tactiques de désinformation, « souvent parrainées par l’étranger, peuvent perturber les opérations militaires, affecter le moral des soldats et la perception publique de l’armée ».
Enfin, la plénière nº 3, discutera de « Comment utiliser la technologie comme multiplicateur de force pour lutter contre les menaces actuelles ».
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