Les habitants de la ville de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, se sont réveillés ce dimanche 02 octobre 2022 et vaquent tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Les deux véritables poumons économiques de la ville que sont le marché central et le marché à bétail fonctionnent à plein régime. Au centre-ville et dans les quartiers périphériques rien d’inhabituelle n’est à signaler.
Les évènements en cours dans notre pays n’ont pas suscité un grand changement dans le vécu des Fadalais si l’on s’en tient au constat qu’une équipe de www.minute.bf a effectué ce matin en sillonnant la ville.
Nous sommes dimanche aujourd’hui et ce jour n’est pas un jour ordinaire ici à Fada N’Gourma. Dimanche, c’est jour de marché. C’est donc ce jour que fonctionne à plein régime le marché à bétail et aussi le marché central. Les usagers de ces marchés viennent principalement des autres provinces de la région et même au-delà.
Lorsque nous visitons ces poumons économiques ce matin, aucun signe ne peut vous permettre d’entrevoir un quelconque changement. On peut même dire que c’est la routine.
Sur les artères de la ville également, les uns et les autres circulent normalement. Dans les quartiers périphériques de la ville, c’est le train-train habituel. Les boutiques, bars, maquis, kiosques et autres petits commerces sont ouverts.
Cependant au niveau des principales sociétés de transport, lorsque nous y sommes passer aucun départ n’a eu lieu depuis la matinée. A la question de savoir la raison, c’est avec un sourire aux lèvres qu’un d’entre eux nous dira : « ça ce n’est pas une question. » Par contre les mini-car communément appelés « dina » n’observent pas les mêmes mesures et empruntent les voies. Qui en destination de Ouagadougou, Tenkodogo, Koupéla, etc.
Même si les activités se mènent comme à l’accoutumée, les populations ne sont tout de même pas insensible à ce qui passe dans le pays. Et cela l’on peut l’entendre à travers les causeries dans les lieux publics. Ce que l’on peut retenir d’un point de vue générale, c’est la passivité qui anime certains. Du fait de manque de solutions appropriée au contexte sécuritaire difficile que le Burkina Faso traverse et particulièrement la Région de l’Est qui est l’une des plus éprouvées.
Amadou Sow (Correspondant)
Minute.bf