Les chefs d’Etat de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis en sommet extraordinaire ce dimanche à Accra, au Ghana, ont décidé de la suspension du Mali des instances de cet espace communautaire.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs de la CEDEAO ont condamné le coup d’Etat organisé par les militaires. Les chefs-d ‘Etat de la communauté ont demandé la nomination d’un Premier ministre civil et invité les autorités actuelle de la Transition à respecter le calendrier électoral qui prévoit la tenue d’élections démocratiques en 2022.
Il vous souviendra que Assimi Goïta est actuellement installé au poste de président du Mali après la démission du président de la Transition Bah N’daw et de son Premier ministre Moctar Ouané. Une démission intervenu après arrestation et déportation de ceux-ci à Kati dans la caserne à la réputation putschiste. C’est suite à ces évènements que les chefs d’État de la CEDEAO se sont réunis à Accra pour décider du destin du Mali au sein de l’espace communautaire.
Cette suspension du Mali de la CEDEAO intervient, faut-il préciser alors que la Cour constitutionnelle avait confirmé le vendredi 28 mai 2021, le colonel Assimi Goïta au poste de chef de l’Etat et président de la transition malienne.
Ainsi, par cette suspension du Mali suite à la prise pouvoir de Assimi Goita, les chefs d’Etat disent réaffirmé leur attachement à la démocratie et condamne toutes actions qui viendraient à entacher la stabilité de la zone Ouest-africaine.
Ils ont également appelé l’Union Économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) à accompagner le processus de transition engagé au Mali.
Les chefs d’États ont aussi demandé aux partenaires techniques et financiers, en l’occurrence l’Union européenne, à soutenir le Mali dans son processus de transition.
Source: Direction de la communication de la présidence du Faso
Minute.bf