Les travaux de la session ordinaire 2024 du Haut Conseil National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (HCNRSI) se sont ouverts ce jeudi 7 novembre 2024, sous la présidence du Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla. Placée sous le thème : « Mécanismes de transfert de technologies : enjeux et perspectives des financements de la recherche », cette assemblée vise à reflechir et formuler des recommandations pour relever les défis de souveraineté dans le secteur de la recherche au Burkina Faso.
Créé en 2013, le Haut Conseil National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation est une instance stratégique de réflexion et de concertation dans les domaines de la recherche et de la technologie. Elle a pour missions entre autres de fournir des avis motivés sur tous les grands choix de la politique scientifique, technologique et d’innovation, et de faire des recommandations visant à répondre aux besoins en ressources humaines, matérielles et financières des acteurs de la recherche.
Au cours de cette activité, c’est le ministre en charge de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Adjima Thiombiano, qui a prononcé le discours d’ouverture au nom du Premier ministre. Il a exprimé sa satisfaction pour la tenue de cette première assemblée générale de l’année 2024, et salué le choix du thème, qui, a-t-il dit, permettra aux acteurs de la recherche de réfléchir aux mécanismes à mettre en place pour apporter des réponses durables et adaptées aux besoins du pays.
« Face aux nombreux défis actuels, notre pays a opté pour des solutions durables et internes afin de mieux relever les enjeux auxquels nous faisons face, et ainsi amorcer un développement socioéconomique durable. À travers des actions concrètes, notre objectif est de préserver la souveraineté de l’État, tout en permettant à nos populations de vivre dignement et en harmonie avec elles-mêmes et avec leur environnement. Il est essentiel que les chercheurs et innovateurs nous proposent des réponses scientifiques et technologiques aux obstacles qui freinent notre développement », a déclaré le ministre Thiombiano, ajoutant que la recherche jouera ainsi un rôle clé dans l’ouverture de nouvelles voies vers le développement durable pour tous les secteurs.
Toujours en lien avec le thème, le ministre a invité les participants à réfléchir aux moyens à mettre en place pour un financement interne et durable du secteur de la recherche, condition indispensable à sa souveraineté. « Je suis convaincu que, compte tenu de la qualité des documents de travail et de l’expertise des acteurs ici réunis, nous pouvons espérer des échanges de haut niveau, desquels découleront des recommandations pertinentes. Leur mise en œuvre contribuera à relever les défis actuels pour assurer la souveraineté du secteur de la recherche », a-t-il conclu.
Soulignons que la cérémonie d’ouverture a également été marquée par l’installation des membres du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation.
Oumarou KONATE
Minute.bf