Une opération conjointe des Forces de Sécurité intérieure de la région du Sud-ouest et du Secrétaire permanent (SP) du Comité national de Lutte contre la Drogue (SP-CNLD) a mis la main sur « 727, 80 kilogrammes (kg) de cannabis et environ 27,40 kg de médicaments prohibés ».
Le SP-CNLD, dans un communiqué, affirme avoir mis la main sur plusieurs centaine de kilogrammes de drogues. Précisément, ce sont « 727, 80 kilogrammes (kg) de cannabis et environ 27,40 kg de médicaments prohibés » que le SP-CNLD a saisi des mains de trafiquants. Cette prise à laquelle il faut ajouter « 6 engins à deux roue » a été possible grâce à une « opération conjointe des Forces de Sécurité intérieure de la région du Sud-ouest, à savoir la Police nationale, la Gendarmerie nationale, la Douane et les Eaux et Forêts ».
Expliquant le modus operandi des trafiquants, le Chef de Douanes de Nako, le Contrôleur Lamoussa Millogo a indiqué que c’est une pratique transnationale où une « partie non-négligeable de la drogue provient d’un pays voisin dont la législation est plus légère pour ce qui concerne le cannabis ». Et à M. Millogo de révéler que ce « cannabis est conditionné dans des sacs qui sont transportés à bord de pirogue pour traverser le fleuve Mouhoun et être réceptionné sur l’autre rive en territoire burkinabè ».
De là, les trafiquants « procèdent au chargement pour l’écoulement aux moyens de bicyclettes, de motocyclettes, parfois même dissimulé dans de gros camion destinés au transport de marchandises et divers », poursuit le Contrôleur de Douanes, qui fonde l’espoir que cette saisie dissuadera certains jeunes à ce lancer dans cette activité criminelle.
Le SP-CNLD n’en demandait pas plus. Selon le Secrétaire permanent du CNLD, le Contrôleur général de Police D. Franck Elvis Compaoré, le choix même de la localité s’explique par la régularité des opérations de saisie de drogue. Ainsi, il a salué l’engagement des autorités administratives et sécuritaires de la région qui a permis la réussite de l’opération.
Pour finir, M. Compaoré a appelé l’ensemble des populations à s’engager davantage dans la lutte contre la drogue, qui en plus de causer « des problèmes de santé, pourrit le tissus économique et surtout sécuritaire, car son commerce illicite est l’une des principales sources de financement du terrorisme ».
Minute.bf