Dans une déclaration, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), estimant que les propos du Président du FPR ont été sortis de leur contexte, a demandé « la levée pure et simple de la sanction prononcée » contre le parti.
Selon l’arrêté du Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale signé le 13 novembre 2019 , il est reproché au Président du FPR, Aristide OUEDRAOGO, « des propos tenus lors des déclarations publiques les 3 et 11 novembre 2019 portant atteinte aux dispositions des articles 3, 4, 20 et 21 de la Loi portant charte des partis et formations politiques au Burkina Faso ».
Pour le CFOP qui se dit « républicain », son membre le FPR, depuis sa création et son affiliation au Cadre de concertation du CFOP, « dénonce, certes, la gouvernance de notre pays, mais toujours dans un esprit républicain ».
« De notre analyse de la situation, et au regard même des articles cités par le Ministre, les propos du Président du FPR ont été sortis de leur contexte », concède Zephirin Diabré, dénonçant « fermement cette mesure à l’encontre du FPR ».
Ainsi, l’opposition a demandé « la levée pure et simple de la sanction prononcée » et a invité les tenants actuels du pouvoir à « plus de hauteur et de responsabilité dans la conduite de la nation, surtout dans ce contexte d’insécurité aggravée ».
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