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vendredi 19 avril 2024

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Terrorisme: Le traitement de l’information sur l’attaque d’Arbinda indigne le ministre Dandjinou

Dans une publication sur sa page officielle, le ministre de la communication, Remis Fulgance Dandjinou s’insurge contre le traitement de l’information qui a été réservée à l’attaque terroriste du 24 décembre 2019 à Arbinda dans le Soum qui à connu l’exploit de notre armée sur l’ennemi. En effet, 80 terroristes ont été abattus selon un bilan officiel de l’état-major général des armées. Malheureusement, cette attaque a fait des victimes dans nos rangs. 7 militaires sont tombés les armes à la main et 35 civils (en majorité des femmes) ont été mortellement atteints par les balles assassines des terroristes. Face à cette situation, le Ministre Dandjinou s’est indigné du traitement de l’information qu’il a été donné de voir dans certains organes nationaux. Pour Remis Dandjinou, « il ne peut y avoir de journalisme neutre dans cette situation où informer est vital et défendre sa patrie et sa survie est impératif ». Nous vous proposons son point de vue dans les lignes qui suivent…

« Bonjour à toutes et à tous,
Comment traiter l’information quand son pays est en guerre sans trahir son sacerdoce de donner une information juste, recoupée, équilibrée et cela sans être dans le même temps, un allié de fait de ceux qui apportent désolation, désunion et mort dans sa patrie?
Je le redis et je m’assume, il ne peut y avoir de journalisme neutre dans cette situation où informer est vital et défendre sa patrie et sa survie est impératif.

Le traitement par certains médias de l’attaque de Arbinda du 24 décembre 2019 a révulsé et indigné plus d’un burkinabè. La remise en cause des annonces de notre État-major général des armées, le choix de l’angle de traitement qui met l’accent sur les 42 victimes, civils et militaires, en occultant la neutralisation des 80 terroristes montrent que nous sommes dans une guerre communicationnelle. Le journaliste français d’une radio internationale lors des obsèques des 13 soldats français morts au Mali dit « nos soldats » quand sur cette même radio le correspondant burkinabè en parlant de ses frères burkinabé tombés au front dira : « les soldats burkinabè ».

Le Burkina Faso vaincra le terrorisme (Une caricature de Damien Glez)

Loin de moi l’idée de tomber dans la censure et le patriotisme béat comme la couverture de la guerre du Golfe en est le pire des exemples.Il reste cependant que ces exemples de la guerre du Golfe et de la guerre contre Kadafi rappelent que certains médias participent à la mise en oeuvre de choix politiques et économiques.
Cela est aujourd’hui toujours d’actualité.

Il nous faut oser nous poser les bonnes questions sans apriori ou pseudo intransigeance professionnelle car les médias participent à la guerre actuellement imposée à notre pays.
Ils peuvent aider à la lutte contre le terrorisme par une narration juste des faits mais aussi en donnant de voir les résultats engrangés par les FDS, les exemples de réussites de la collaboration populations-FDS, j’en oublie et cela, sans occulter les échecs, les revers et les limites de certaines actions de lutte contre le terrorisme.

Dans certains pays occidentaux, certains journalistes ont créé le concept de « reporter de l’espoir »,《ce journaliste qui s’intéresse à la complexité du monde dénonce les dysfonctionnements, les analyses mais aussi peut regarder ce qu’il y a de constructif》(Gilles Vanderpooten , Directeur général de l’Association Reporters d’espoirs).
Entre informer un peuple en guerre et pour lequel l’information devient vitale et participer à porter des coups incisifs à son vivre-ensemble, à sa résilience et à sa détermination, à chacun de s’assumer devant nos aïeuls et la Nation.

Le pouvoir d’influence des médias et leur impact sur la psychologie individuelle et collective sont si importants que personne ne peut et ne doit se réfugier sous la parapluie de la neutralité.
Il y va de la victoire des burkinabè contre ceux qui leur ont imposé cette guerre, il y va du Burkina Faso. », Remis Fukgance Dandjinou, ministre burkinabè de la communication.

Minute.bf

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