Le Burkina Faso a un nouveau Premier ministre. Me Appolinaire Joachim Kyélem de Tambela, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été nommé par décret présidentiel, dans la soirée de ce vendredi 21 octobre 2022.
« Il faut aller vite. Tout est urgent ! », avait déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré, aux premières heures de sa prise du pouvoir. « Vite ! », veut aller celui-là même qui a sitôt convoqué les assises nationales qui l’ont désigné président de la Transition.
« Vite » a été annoncée son investiture qui a eu lieu dans la matinée de ce vendredi 21 octobre 2022. Pas de temps à perdre pour l’homme qui veut aller « vite. »
En effet, dans la soirée de ce jour-même, l’homme qui a prêté serment en tant que chef de l’État a « vite » fait de nommer son Premier ministre. Me Appolinaire Joachim Kyélem de Tambela est celui-là qui a été choisi pour conduire le gouvernement du président Traoré. Mais qui est Kyélem ?
Qui est Me Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela?
Il est docteur en droit (Nice, 1986). Avocat au barreau du Burkina Faso, chargé d’enseignement à l’Université de Ouagadougou et à l’École nationale d’administration et de magistrature (en 2007).
Me Appolinaire Kyélem de Tambela est le directeur du Centre de recherches internationales et stratégiques (C.R.I.S).
Écrivain également, Me Kyélem est l’auteur de plusieurs ouvrages dont, « Relations diplomatiques et souveraineté » et « Thomas Sankara et la Révolution au Burkina Faso – Une expérience de développement autocentré ».
Ainsi, celui-là qui ne cache pas sa grande admiration pour le Capitaine Thomas Sankara a tapé dans l’œil du Capitaine Traoré, lui-même n’hésitant pas à citer le chef de la Révolution d’août 1983.
Si cela semble rassembler ces deux personnalités, la question de la diplomatie devra faire l’objet de discussions, le président Traoré, aux temps forts de sa prise de pouvoir ayant clairement notifié qu’il est prêt à s’ouvrir à d’autres partenaires dans la lutte contre le terrorisme et ayant bénéficié du soutien populaire clairement tourné vers la Russie. Pourtant, le désormais Premier ministre, lui, dans ses précédentes sorties médiatiques avait montré beaucoup de prudence en ce qui concerne un éventuel partenariat avec le pays de Vladimir Poutine, estimant que « la Russie [était] plus exploitatrice que la France ». Il soutenait clairement qu’il est pour la diversification de partenariats dans cette lutte, mais pas pour le départ de X ou Y. Pour lui, il faudrait « la banalisation de notre partenariat avec la France pour qu’elle ne soit pas dominatrice ». Tout compte fait, M. Kyélem prône un partenariat gagnant-gagnant pour chaque nation.
Du reste, les marques du gouvernement Kyélem nous situeront les jours à venir, sur l’orientation du Burkina Faso, sous la conduite du Capitaine Traoré.
Minute.bf
16 décembre 2019 – Extrait d’une réflexion en hommage à une Dame de valeur qui déclarait, je cite : « Vous ne pouvez pas accomplir des changements fondamentaux sans une certaine dose de folie… »
« » » » » Tout simplement félicitations, Madame. Vous avez joué votre partition. Il n’y a pas meilleure voie pour notre salut collectif dont vous aviez commencé à poser les jalons. On mettra du temps pour en prendre conscience : 10, 20, 30 ans et peut-être plus. On y reviendra inéluctablement, de gré ou de force.
Vous demeurerez une référence pour pour des générations. Nous appelons tous au changement mais très très peu veulent changer. Nous voulons que les autres changent pour que nous en tirions tous les bénéfices et tant pis pour les autres. Très peu sont prêts à payer le prix du changement. Bon vent à vous ! » » »
EN EFFET, CE N’EST PAS LE SOLEIL QUI VA CHANGER DE POINT D’APPARITION POUR QU’ON DISE QU’IL Y A CHANGEMENT. C’est le combat individuel et collectif que nous allons mener en nous-mêmes, contre nous-mêmes, pour changer nos mentalités, pour changer certaines de nos vieilles habitudes et pratiques peu recommandables … qui va induire le changement que nous appelons tous de nos voeux . Tant que nous n’aurons pas réussi à opérer ce changement de paradigme en nous mêmes, il sera très difficile, pour ne pas dire impossible, à quelque messie que ce soit d’être à la hauteur de nos espérances.
Bonne chance nous tous/toutes!