Le Conseil national de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) à travers son président, Moumouni Dialla, a rencontré le facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) auprès du Burkina Faso, Mahamadou Issoufou, ce samedi 2 juillet 2022 à Ouagadougou. Il s’est agi pour le CNJ-BF de plaider pour que le Burkina soit épargné des sanctions qui planent sur lui.
L’ancien président nigérien, Mahamadou Issoufou, désigné médiateur de la CEDEAO au Burkina Faso, y est en mission pour écouter le gouvernement de Transition sur un certain nombre de préoccupations de l’institution qui l’a mandaté.
Saisissant l’occasion, le président du CNJ-BF a rencontré le médiateur auprès de qui il a plaidé pour que l’organisation sous-régionale évite « toute sanction à l’endroit du Burkina Faso. » En effet, M. Dialla estime que d’éventuelles sanctions « affecteraient plus la population, surtout la jeunesse déjà éprouvée par la situation sécuritaire. »
Ainsi, plutôt que cela, le CNJ-BF a demandé « d’accompagner le Burkina dans la lutte contre le terrorisme et le retour de la paix ; dans son processus de réconciliation de façon franche et sincère pour une meilleure réussite. »
Aussi, Moumouni Dialla, a-t-il sollicité la facilitation de M. Issoufou pour que la CEDEAO accompagne le Burkina Faso « pour l’établissement d’un calendrier électoral inclusif, rationnel et accepté par tous pour le retour à l’ordre constitutionnel normal, tout en prenant en compte les aspirations du peuple burkinabè. »
De son côté, après avoir recueilli ces doléances, le médiateur de la CEDEAO a félicité le CNJ-BF pour sa démarche et salué l’implication de la jeunesse dans le règlement de la situation au Burkina Faso.
Minute.bf