Dans cette lettre ouverte parvenue à www.minute.bf, un élu local de Barsalogho s’est adressé au président du Faso pour attirer une fois de plus son attention sur la situation qui prévaut dans cette commune confrontée depuis quelques mois à une insécurité grandissante. Il appelle Roch Marc Christian Kaboré à agir pour sauver les populations de Barsalogho afin d’éviter le pire. Lisez plutôt !
« Excellence monsieur le Président du Faso Rock Marc Christian KABORE, avec tout le respect que je vous dois, je viens par la présente, vous rappeler la promesse d’assistance alimentaire que avez faite à nos populations déplacées et celles qui n’ont pas produit à cause de la mauvaise pluviométrie.
Pour rappel, en plus de l’insécurité qui secoue notre très chère Commune de Barsalogho, occasionnant des pertes de nos compatriotes, des déplacements massifs de nos populations estimées à plus de cent mille (100 000), nous avons enregistré la pire des saisons pluvieuses due à l’insécurité et à la mauvaise pluviométrie. Cela n’est pas passé inaperçu, puisque le conseil municipal et le Chef ZAT ont donné une alerte sur une éventuelle famine à Barsalogho.
Excellence monsieur le Président, si vous vous rappelez, en début Octobre (2019) vous avez tenu une rencontre avec l’Association des maires du Burkina Faso (AMBF) à laquelle a particopé notre maire, Abdoulaye PAFADNAM, qui n’a pas manqué l’occasion de vous en parler.
On était tous content à son retour, lorsqu’il nous dit « le message est passé, et le Président dit qu’il n’avait pas ces informations, mais il a promis de nous aider, et il va falloir faire la situation et renvoyer par voie hiérarchique> »; chose qui a été faite et transmise par voie hiérarchique comme vous l’avez souhaité.
Excellence, aujourd’hui nous sommes en février, mais rien(…) et absolument rien toujours.
Excellence, je suis obligé de vous écrire puisque depuis janvier les choses s’ empirent au jour le jour, l’insécurité, la famine, les déplacements… Si mon écrit vous parvenait sachez qu’a Barsalogho nous vivons tous les maux au monde, et par conséquent je vous exhorte au nom de toutes ces personnes qui souffrent dans leur peau une prompte réaction afin d’éviter le pire.
Dans l’attente d’une suite prompte et favorable, veuillez recevoir mon excellence monsieur le président du Faso, l’expression de ma très haute considération. »
Poussy Diandé, conseiller municipal à Barsalogho
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