Le président du Conseil national de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), Moumouni Dialla a été porté à la tête de l’Union panafricaine de la Jeunesse (UPJ) à Niamey au Niger, lors du 4e congrès ordinaire de l’institution, les 15 et 16 novembre 2021. Le désormais président de l’UPJ a regagné Ouagadougou ce vendredi 19 novembre 2021 où il a sitôt tenu une conférence de presse pour remercier tous ceux qui ont contribué à son élection.
Actualité oblige, le désormais président de l’UPJ a déploré les gendarmes et civils tombés dans l’attaque d’Inata (53 victimes selon le gouvernement). « La jeunesse burkinabè veut que les responsabilités soient situées sur cette attaque afin que cela ne se répète plus », a-t-il clairement notifié.
Dans ce sens, tout en s’indignant du « dysfonctionnement au sein de l’armée », le président du CNJ-BF a annoncé « des actions à venir pour que le Burkina retrouve sa stabilité ».
Revenant cette fois-ci sur son élection à la tête de l’UPJ, lors du 4e congrès ordinaire à Niamey, au Niger les 15 et 16 novembre 2021, Moumouni Dialla a exprimé sa reconnaissance à l’endroit du Burkina entier et de tous les autres pays qui l’ont plébiscité. En compétition avec 3 autres pays dont le Congo-Brazzaville, le Cameroun et le Nigeria, le Burkina l’a emporté de justesse avec 18 voix contre 17 pour son poursuivant immédiat.
Pour cela, le nouveau président de l’UPJ a remercié les autorités burkinabè et l’ensemble des populations, dont la jeunesse, pour leur soutien. « La jeunesse burkinabè a été portée en triomphe pour son dynamisme, sa résilience et son leadership reconnus au-delà des frontières par ces jeunes leaders africains », a-t-il adressé à la jeunesse burkinabè.
Aussi, Moumouni Dialla a témoigné sa gratitude à l’égard de ses pairs africains, des présidents de Conseils nationaux de Jeunesse d’Afrique qui lui ont placé leur confiance pour « conduire la destinée de la jeunesse africaine pour une mandature de 3 ans ».
Ainsi, M. Dialla a donné quelques points sur lesquels va s’articuler son mandat. « L’UPJ est un organe consultatif de l’Union africaine et la structure d’interface entre les jeunes africains et les institutions internationales », a-t-il rappelé avant de suggérer qu’il œuvrera à dynamiser sinon même installer des CNJ dans tous les pays africains. Convaincu également que la jeunesse qui constitue « 60% de la population africaine » est « une force motrice de proposition », le président de l’UJP entend porter au mieux leurs aspirations auprès des organismes internationaux.
Enfin, tout en promettant de décliner ultérieurement les priorités de son mandat, Moumouni Dialla a invité toutes les associations de la Jeunesse africaine à s’unir autour de l’idéal commun ».
Minute.bf