Selon le Pr Alkassoum Maïga, la crise à l’université Nazi Boni de Bobo est née du fait que des étudiants s’en sont pris à un agent de Police en civil.
A l’en croire, tout est parti d’une manifestation « relativement à la question du Fonds national pour l’Education et la Recherche (FONER) et à la question des mesures prises pour résorber les retards en procédant au decrochage ». Des mesures contestées par des étudiants qui ont organisé des manifestations.
La Police est alors intervenue. Intervention au cours de laquelle « il y avait un agent en civil qui avait été pris par les étudiants qui l’ont molesté et il avait été admis en soin au service de santé du CENOU. Les manifestants sont allés au niveau du service de santé du Centre national des Œuvres universitaires (CENOU) pour exiger qu’on leur remette l’agent en question. « Évidemment la Police s’est vue dans l’obligation d’intervenir pour exfiltrer l’agent qui était menacé quand bien même il était au service de santé », a poursuivi Alkassoum Maïga.
« Il se trouve également que l’agent avait un sac dans lequel il y avait ses téléphones portables, ses cartes bancaires et son arme. Les manifestants ont retiré ce sac là et jusqu’à aujourd’hui, on n’est pas arrivé à récupérer et le sac et le contenu », a relaté le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre en charge de l’enseignement supérieur, sur la situation qui prévalait à l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso.
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