Le lancement officiel du projet VaRRIWA «Valorising Research Results and Innovation in West Africa» a intervenu ce vendredi 4 juin 2021 à Dakar. Le lancement du projet s’est effectué par vidéo conférence avec l’ensemble des parties prenantes sous le parrainage du ministre Sénégalais de l’Enseignement supérieur.
« Le projet VaRRIWA est une réponse innovante au défi de la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo », a indiqué d’entame de propos Ouidad Tebbaa, Directrice régionale Afrique de l’Ouest de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). A l’entendre, « ce projet vise à contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation durable en Afrique de l’Ouest ». A cet effet, dit-elle, « des solutions seront développées pour renforcer les liens entre le monde académique, le secteur privé, la société civile et les communautés dans la sous-région afin d’inciter au transfert de technologie et l’innovation durable au profit des populations ».
Comment le projet va se mettre en œuvre ?
La mise en œuvre du projet sera assurée par l’Organisation des Etats du Caraïbe et du Pacifique (OEACP). Aussi, à en croire Ouidad Tebbaa, dans le déroulé de la mise en œuvre des programmes du projet, « une synergie d’action et de travail entre l’Agence Universitaire de la Francophonie qui est la structure phare, l’Agence Béninoise de Valorisation de la Recherche et de l’Innovation Technologique (AbeVRIT), l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et des Innovations du Burkina Faso (ANVAR), l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée du Sénégal (ANRSA), la Direction de la Recherche Scientifique et Technique du Togo (DRST) et avec le partenaire scientifique européen de ‘Sorbonne Université’ sera mise en place ». Cela va permettre de « former une masse critique de recherche pour la construction de solution nouvelle et innovante au profit des populations de la zone d’intervention du projet », a indiqué Jean Chambaz, président de l’Université Sorbone.
Il faut dire qu’au cours de cette vidéo conférence, les acteurs étaient unanimes à reconnaitre que pour plus d’impacts du projet VaRRIWA, il faut mieux communiquer sur les résultats de la recherche, mieux rapprocher les acteurs de la recherche aux besoins réels de la population. « Il faut qu’on sorte de nos universités pour aller vers la population pour faire de la recherche plus pratique », consent le représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Sénégal.
D’ailleurs, pour Dr Louis Sawadogo, Directeur Général de l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) au Burkina Faso, l’essence même du projet VaRRIWA, c’est de mettre en réseau les producteurs des innovations de la technologie de la recherche avec les utilisateurs. De son avis, il faut mettre l’accent sur la communication afin que les populations puissent mieux s’appropriés les résultats de la recherche pour se développer
En rappel, le projet VaRRIA est prévu pour durer quatre (04) ans. Elle est financée à hauteur de trois (03) milliard de FCFA par l’Union Européenne.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf