dimanche 8 septembre 2024
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Vente « ambulante » d’accessoires de véhicules : Un métier qui nourrit son homme à Ouagadougou

Dans un monde en perpétuel développement, les véhicules, comme moyens de déplacement, sont plus prisés par les populations. De ce fait, un marché « ambulant » de vente de pièces détachées des véhicules automobiles est de plus en plus en vogue dans la capitale burkinabè. Une équipe de Minute.bf est allée à la rencontre de certains d’entre eux installés aux alentours du Palais de justice de Ouagadougou, le mardi 21 février 2023.

Munis de diverses sortes d’accessoires de véhicules, ces vendeurs « ambulants » sont aux aguets et prennent d’assaut la première voiture qui s’approche d’eux, pour proposer aux conducteurs leurs services. Postés sur tout le long du goudron de l’avenue Kwame Nkrumah à partir du rond-point des Nations-Unies de Ouagadougou, ces commerçants d’accessoires de véhicules tirent tant bien que mal leur épingle du jeu.

Des accessoires et produits pour nettoyer les véhicules

Du moins, c’est ce qu’a laissé entendre Ollo Dah, qui exerce son commerce sur ces lieux depuis maintenant plus de 10 ans. Mais le contexte sécuritaire que connaît le pays impacte également leurs activités tout comme l’économie nationale. « Avant, il y avait un peu plus de clients que maintenant. Mais cela est dû à la situation sécuritaire nationale », a-t-il fait reconnu. Ollo Dah n’en désespère pas pour autant. « Malgré cela nous sommes là tous les jours. Tant bien que mal nous gagnons nos pains sans vol. Des gens pensent que ce sont des bandits qui sont ici mais non. Nous sommes organisés et personne n’ose voler par ici. J’ai deux enfants. J’ai pu les inscrire à l’école. J’ai mes moyens de déplacement. Je rends grâce à Dieu et je prie que la sécurité revienne au pays », a-t-il soutenu.

Du reste, des difficultés dans le domaine, M. Dah a évoqué le manque d’accompagnement de la chambre de commerce et des autorités politiques. « Nous avons beaucoup parlé de nos conditions de travail. Mais rien n’a changé. Nous n’avons pas d’espace. Nous ne bénéficions pas de beaucoup d’avantages. C’est dommage que ce secteur informel soit délaissé », a-t-il fustigé.

Jean-Paul Kyelem, un client

Jean-Paul Kyelem, un habitué des lieux n’a pas caché sa satisfaction sur le service que rendent ces commerçants. Du coût des accessoires en passant par la prestation, Jean-Paul Kyelem reconnaît le mérite de ces vendeurs « ambulants ». Cependant, « une chose que je déplore avec eux, c’est que quand tu arrives dans ce lieu, il y a comme une sorte de harcèlement. C’est ce qui nous empêche de venir ici souvent, juste pour échapper à cela. De gauche à droite et devant derrière, ils accourent et nous harcèlent pour même nous montrer des pannes. S’ils peuvent vraiment essayer de s’organiser à ce niveau, cela sera bien », a-t-il demandé.

Plus de détails dans cette vidéo ⤵️

Mathias Kam et Fatoumata Konaté (Stagiaire)
Minute.bf

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