jeudi 21 novembre 2024
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Voie de contournement du Grand Ouaga : « Le groupe EBOMAF est dans les délais et nous sommes satisfaits » (Adama Luc Sorgho)

Le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho a effectué une sortie terrain, ce jeudi 11 janvier 2024, pour constater de visu l’état d’avancement des travaux de construction de la voie de contournement du grand Ouaga. À ce jour 11 janvier 2024, « les travaux qui se déroulent bien », selon les responsables de l’entreprise, ont déjà atteint un taux d’exécution de 87 %, pour un délai consommé de 79 %. Ils ont souligné que les travaux pourraient même s’achever en juin 2024.

Le projet de construction de la voie de contournement du Grand Ouaga dont le coût global est estimé à 237 milliards 060 millions 975 mille 129 francs CFA, vise à désengorger les artères principales de la ville pour assurer la fluidité du trafic et la sécurité des usagers.

Maquette de la voie de contournement du grand Ouaga

Il s’agit d’une autoroute de 125 km en deux doubles voies qui débute dans le village de Yimdi dans la commune de Tanghin-Dassouri sous forme de rocade. Il passe par les provinces du Kadiogo, du Kourweogo, de l’Oubritenga et du Bazega, et traverse les communes rurales de Tanghin-Dassouri, Sourgoubila, Pabré, Loumbila, Saaba, Koubri, Saponé, Komsilga et l’arrondissement 4 de Ouagadougou. 

Selon les techniciens de l’entreprise en charge du marché, sur la longueur totale de 125 km pour les contournements Nord et Sud, on peut retenir comme état, « Dalots : 175 Unités/177 unités terminées ; ponts : 2 ponts terminés sur 3 ; caniveaux posés : 5 424 ml posés sur les 20 124 ml produits ; remblai : terminé sur 110,300 km ; fondation : terminé sur 104,900 km ; grave bitume : terminé sur 103,050 km ; béton bitumineux : terminé sur 100,350 km ».

À en croire Grégoire Aimé Yaguibou, directeur général des infrastructures routières, sur un tronçon de 125 km, il ne reste que 17 km seulement de route à bitumer entre la Route Nationale 1 et la Route nationale 6.

Adama Luc Sorgho, ministre des infrastructures, se dit satisfait de l’avancée des travaux

Un taux d’exécution de 87 %

Pour le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho, cette sortie a été effectuée pour constater de visu l’état d’avancement des travaux de la contribution de la voie de contournement du grand Ouaga. Après constat, le ministre Sorgho s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. À l’entendre, ces travaux, une fois achevés, vont permettre de décongestionner la circulation à l’intérieur de Ouagadougou. Cela y va même de la sécurité routière, a-t-il ajouté.

« Nous avons vu que les travaux se déroulent conformément au planning prévu. On n’a pas occulté les différents problèmes de terrain. Vous avez constaté que séance tenante, nous avons dû enlever un certain nombre d’installations anarchiques, parce qu’ils n’ont pas eu cette autorisation de s’installer. Cette sortie nous a aussi permis de voir, comprendre et booster l’entreprise EBOMAF afin de poursuivre ses travaux. Du reste, le groupe EBOMAF est dans les délais et nous sommes satisfaits », a déclaré Adama Luc Sorgho, précisant, en sus, que le taux d’exécution s’élève à 87 % d’avancement, avec 79 % de délai consommé.

Le PDG du groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou (en Blanc), donnant des explications au ministre Sorgho sur l’exécution des travaux

Le président-directeur général de l’entreprise EBOMAF en charge du projet, Mahamadou Bonkoungou, s’est aligné sur les dires du ministre Sorgho, pour confirmer qu’ils sont bien dans les délais et à un taux de 87 % d’avancement. À en croire M. Bounkoungou, « les travaux avancent très bien dans les règles de l’art ».

Mais des dires de Mahamadou Bonkoungou, ce chantier ne manque pas de difficultés. Le PDG du groupe EBOMAF a notamment cité la crise sanitaire liée à la COVID-19 qui a imposé à l’entreprise une suspension des travaux pendant près d’une année, l’inflation qui « multiplie le prix d’achat des matériaux par 10 ». Sans compter que les conséquences de cette inflation sont supportées par l’entreprise. « Un chantier, c’est un tout. C’est pourquoi on parle de pourcentage d’avancement et de délai consommé. Le reste du travail, là où vous n’avez pas constaté de bitume, viendra avec le délai », a rassuré le patron du groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou. « En tant que Burkinabè, c’est une fierté. J’allais dire que je peux comparer cette périphérie au boulevard périphérique de Paris. C’est techniquement bien fait, je vous assure », s’est-il satisfait.

Les travaux se poursuivent…

Pour information, les travaux ont été lancés en octobre 2018 par le président d’alors, Rock Marc Christian Kaboré, pour une durée initiale de 3 ans, laquelle durée a été revue pour nombreuses raisons sus-mentionnées. L’entreprise EBOMAF qui est dans les délais estime pouvoir achever les travaux d’ici juin 2024. Mais, il convient de préciser que le délai court jusqu’en janvier 2025.

Mathias Kam
Minute.bf

1 COMMENTAIRE

  1. Les Chauffeurs de cette entreprise sont à féliciter, très professionnels. Cela prouve le sérieux et la rigueur qu’est cette entreprise. Bon vent au groupe EBOMAF.

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