Ceci est une déclaration de Zpéhirin Diabré, Chef de File de l’opposition politique burkinabè (CFOP-BF), et président de l’Union pour le Progrès et le Changement, sur l’attaque de Barga, au nord du Burkina qui a fait 43 morts le 8 mars dernier. Pour Zéphrin Diabré, « le terrorisme n’est pas lié à une communauté, à une ethnie, encore moins à une religion… ».
« Les ennemis du Burkina Faso l’ont encore endeuillé. C’est avec une profonde amertume que j’ai appris que 43 de nos concitoyens ont été lâchement tués et 06 autres blessés dans des attaques armées perpétrées le 08 mars 2020 à Barga dans le Yatenga.
Au nom de l’ensemble des militants de l’UPC et au mien propre, je présente mes sincères condoléances aux familles éplorées, et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées. Cette barbarie est-elle l’œuvre des forces du mal ou de groupes d’autodéfense ? Il revient aux autorités gouvernementales et judiciaires de situer les responsabilités, car ce crime de masse de Barga ne doit pas rester impuni. Les tâtonnements observés dans la gestion du dossier Yirgou ne doivent pas se reproduire. Tous les coupables, quels que soient leurs bords et leur poids social, doivent répondre de leurs forfaits.
Il faut que justice soit rendue en toute diligence, pour éviter que le Nord, déjà secoué par l’hydre terroriste, ne soit confronté à une série de vengeances et de violences meurtrières.
Le terrorisme n’est pas lié à une communauté, à une ethnie, encore moins à une religion. Ce discernement nous permettra de mieux combattre les ennemis sans visage et de les vaincre dans l’unité. »
Vive le Burkina Faso, uni et indivisible !
Ouagadougou, le 11 mars 2020
Le Président de l’UPC
Zéphirin DIABRE