L’Association des Jeunes pour la Lutte contre le VIH/SIDA (AJLV) et l’Association des Jeunes et Orphelins Infectés et Affectés par le VIH/SIDA (AJOIA) organisent, en collaboration avec le Réseau pour une Grande Implication des Personnes Infectées dans la lutte contre le VIH/Sida au Burkina Faso (REGIPIV-BF), la deuxième édition de la Grande foire dénommée « Zéro SIDA ». Cette édition lancée ce samedi 7 décembre 2024, a connu la présence du représentant pays de l’ONUSIDA, le représentant du SP/CNLS-IST, et des acteurs avisés de la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina Faso.
Lutter contre la transmission du VIH, c’est le credo de ces jeunes qui ont décidé de se mobiliser pour briser la chaîne de transmission de cette vile maladie. Le thème de cette édition : « Jeunesse, droit et dignité pour une génération sans SIDA », met en avant l’importance de l’implication des jeunes dans la lutte contre le VIH, en leur fournissant les outils nécessaires pour devenir des agents du changement au sein de leurs communautés.
L’objectif de la jeunesse aujourd’hui, confie Arnaud Ouédraogo, représentant des jeunes, est d’arriver à construire un environnement sans honte, sans peur où chaque jeune peut s’exprimer et vivre librement dans la dignité, quel que soit son statut sérologique. « Ensemble, nous pouvons construire une génération sans SIDA », a-t-il affiché.
Pour le directeur pays de l’ONUSIDA au Burkina Faso, Dr. Joy Backory, les jeunes doivent encore se mobiliser davantage contre cette maladie, car leurs défis sont énormes. « Même si on a fait beaucoup de progrès, vous les jeunes, les défis que vous avez devant vous aujourd’hui, ne sont pas plus petits. Vos défis sont plus grands… », a-t-il dit, précisant que tous les pays se sont engagés à mettre fin à la contamination de cette maladie. « Le défis est de réduire au maximum l’impact du virus, afin que les prochaines générations en soient exemptées. Le VIH/SIDA est comme une épine. Il faut l’enlever pour que la marche puisse se faire à toute sécurité », conseille Dr. Joy Backory.
Mamadou Sawadogo, le président du Conseil d’Administration (PCA) du REGIPIV-BF a, pour sa part, invité les jeunes à se mobiliser car, pour lui, « il serait impossible d’éliminer le VIH/SIDA, sans la prise en compte de la jeunesse ».
Le représentant du Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (SP/CNLS-IST) , Zeye Abdramane Millogo, dans le message qu’il a livré à cette cérémonie, a salué les actions des jeunes dans la lutte contre la transmission du VIH/SIDA. Pour lui, cette activité met en lumière l’importance des droits humains, la dignité des jeunes vivant avec la maladie, et surtout, l’espoir d’avoir des générations futures exemptées de cette maladie.
Il a souhaité que les jeunes multiplient leurs actions de sensibilisation afin de réduire au maximum les risques de contagion dans les différentes populations cibles.
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