Le Ministère des Infrastructures (MI) a organisé, ce vendredi 18 octobre 2024 à Ouagadougou, la première revue complète de ses projets et programmes de développement, dans le but d’évaluer les progrès réalisés, identifier les défis et tracer la voie pour une meilleure exécution des travaux. Cette rencontre, présidée par le Secrétaire général du MI, Ismaël Zebret, vise à assurer une gestion plus efficiente et une réalisation optimale des infrastructures de base au Burkina Faso.
Le Ministère des infrastructures (MI) assure la tutelle technique de 7 projets et programmes en 2024 au sens de la réglementation. Ce sont : 5 projets en phase d’exécution ; 1 en phase de démarrage ; 1 en phase de clôture. Au 30 juin 2024, 2 projets sont en phase de formulation.
Selon le Secrétaire général du MI, Ismaël Zebret, cette séance est une évaluation approfondie des projets en cours, dans le but de faire le point sur l’avancement des travaux et d’identifier les éventuels obstacles à leur réalisation. Elle va permettre, en outre, de passer au crible les initiatives en cours dans divers secteurs, tels que les infrastructures routières et le transport, essentiels au développement économique et social du Burkina Faso.
Selon Ismaël Zebret, le portefeuille des Projets et programmes de développement (PPD) du MI a un volume financier d’environ 462,252 milliards de FCFA répartis entre 2 programmes budgétaires. Il s’agit « du programme budgétaire 091 Sauvegarde du patrimoine routier, Ferroviaire, Aéronautique, Maritime et Cartographique avec 1 programme d’un coût de 40,596 milliards de FCFA et du programme budgétaire 092 Développement du réseau routier classé de la voirie urbaine, des Infrastructures Ferroviaires, Aéroportuaires, Maritimes et Cartographiques avec 6 projets d’un coût de 421,655 milliards de FCFA ».
Ces projets et programmes sont financés, à l’en croire, par l’Etat et divers partenaires financiers : BOAD, BAD, UE, UEMOA, JICA, BADEA, FKDEA, FSD, OPID, BID et VISTA BANK. « Sur une programmation financière globale de 60,119 milliards de FCFA en 2024, le taux d’exécution financière globale au 30 juin 2024 est de 15,58%. A la même date, le montant total décaissé est de 9,536 milliards de FCFA soit un taux de décaissement global de 15,86% », a précisé Ismaël Zebret.
Un exercice de redevabilité
La première revue des PPD du MI se tient sous le thème : « Plan de charge et performance des entreprises : quelles stratégies pour une meilleure mise œuvre des projets d’infrastructures de transport ? ». Selon les premiers responsables du MI, le choix de ce thème permettra de réfléchir sur l’ensemble des actions à mettre en œuvre et de proposer les orientations nécessaires pour une meilleure exécution des PPD. « C’est le lieu pour l’ensemble des acteurs des projets et programmes, d’identifier tous les goulots d’étranglements afin que des mesures idoines soient prises pour améliorer substantiellement l’exécution des projets par les entreprises », a souligné M. Zebret.
Pour le SG du MI, cette rencontre est un important exercice de redevabilité qui va permettre au MI, d’examiner les rapports d’exécution, d’apprécier les acquis et les insuffisances et de tirer les enseignements pour améliorer les performances des projets et programmes de développement. « Les travaux de la présente revue se pencheront principalement sur le rapport d’exécution du portefeuille des PPD au 30 juin 2024, lequel document nous est soumis pour examen et adoption », a-t-il relevé.
« Certes d’énormes acquis ont été enregistrés en 2023 », s’est satisfait M. Zebret qui retient tout de même que « des défis importants se présentent à l’horizon et devront d’être relevés », pour l’atteinte de « meilleurs résultats au cours de cette année 2024 ».
Pour ce faire, le SG du MI a invité les participants à des échanges francs et constructifs afin de faire de ce cadre, un rendez-vous du donner et du recevoir et une vitrine de promotion de la performance.
Mathias Kam
Minute.bf
