mercredi 5 février 2025
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Burkina : L’ODJ demande la lumière sur l’assassinat de ses membres dans le Yagha

L’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) a tenu à Ouagadougou une conférence de presse le mardi 2 juillet 2019. Cette conférence avait pour but d’exiger sans condition la vérité et la justice dans la mort de leurs camarades CISSE Fahadou et BALIMA Hama assassinés le vendredi 31 mai 2019 dans le Yagha, alors qu’ils se rendaient à Sebba pour une audience prévue avec le Haut-commissaire de la région.

Faits « Héros de la Nation » au lendemain de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la résistance au « putsch contre-révolutionnaire » de septembre 2015, CISSE Fahadou et BALIMA Hama tous membres de l’ODJ ont connu une mort « odieuse » en se rendant à une audience avec le Haut-commissaire de Sebba.

En effet,  cette rencontre avec le Haut-commissaire de Sebba avait pour but d’échanger sur trois points à savoir les problèmes liés à l’orpaillage en lien avec la fermeture des sites, les rackets et la corruption de certains agents de l’administration publique de la province, et les problèmes d’accès aux soins de santé dans la région.

Au niveau de l’ODJ, « une plainte a été déposée auprès de la justice militaire pour que justice soit faite et une autopsie des corps a été demandée », a affirmé le Bureau exécutif national. Mais depuis lors, « les corps de nos camarades attendent d’être autopsiés », ajoute-t-il. Cependant, l’ODJ dit attendre toujours les résultats du « médecin légiste » avant d’organiser des obsèques dignes de leurs camarades.

Par ailleurs, le Bureau exécutif national de l’ODJ a condamné l’assassinat de leurs camarades tout en affirmant leur détermination à lutter pour que les commanditaires et complices de cet acte soient identifiés et châtiées à la hauteur de leur forfaiture. Les conférenciers ont également lancé un appel aux autorités « à prendre toute les dispositions pour que la lumière soit faite sur ce ignoble assassinat ». A leurs militants et sympathisants, il leur a été demandé de « se mobiliser pour que la lumière soit faite et pour une politique sécuritaire garante des libertés fondamentales des citoyens ».

Elisée TAO(Stagiaire)

Minute.bf  

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