Les instituteurs certifiés (IC) et les instituteurs adjoints certifiés (IAC) disent avoir été lésés par le protocole d’accord des enseignants en cours d’adoption. « Un protocole de la honte », estiment-ils, car de la coalition des syndicats qui ont mené la lutte, aucun IC ou IAC n’en faisait partie pour la signature du protocole d’accord avec le gouvernement.
Une raison qu’ils avancent pour justifier la non prise en compte de leur préoccupation dans la signature du protocole en cours d’adoption. Pour eux, dans ce protocole d’accord, ils perdent gros, c’est-à-dire, « toute (leur) carrière ».
« Après l’adoption de ce protocole d’après nos calculs l’État n’aura plus besoin d’inspecteur ni de conseiller pendant 15 ans nous bloquant ainsi à notre niveau », souligne Tiga Bernard Sawadogo, instituteur certifié. C’est pourquoi, poursuit-il, « nous nous réunissons ce matin ici pour nous concerter et créer un syndicat propre aux IC et IAC pour mieux défendre nos intérêts au sein de la coordination ».
« Ce sont nous les enseignants qui tenons les classes. On ne peut pas abandonner notre lutte à une poignée d’inspecteurs et de conseillers qui luttent pour leur cause et non la nôtre », a-t-il fait savoir.
Adam’s Ouedraogo