mercredi 5 février 2025
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Début d’hivernage : première grande pluie et les Ouagavillois expriment leurs craintes

« Après la pluie, vient le beau temps », entend-on dire souvent. Une maxime qu’une équipe de www.minute.bf est sortie vérifier auprès de quelques citoyens de la ville de Ouagadougou après la pluie qui a commencé hier 14 juillet jusqu’à ce jour 15 juillet 2020. Apporchées par www.minute.bf, les populations de Karpala, Tanlarghin, donnent leurs impressions sur ce début d’hivernage.

Albert Ouedraogo, riverain

Ouédraogo Albert est habitant de Karpala, au secteur 50: « Il y a des zones déclarées inondables où il est interdit aux populations de construire, mais les gens ont bravé tout cela pour construire et on obstrué le passage de l’eau. Donc lorsqu’il pleut, ça devient un problème. L’eau a même emporté des véhicules de certains usagers. Nous appelons la mairie à nous aider à lutter contre les inondations.

Les travaux en cours sur les voies peuvent aussi être sources de problèmes pour les populations. Il y a des fossés creusés qui ne sont toujours pas couverts. Si un enfant tombe dans ça actuellement, ça peut être fatal.
Avec la saison pluvieuse qui a déjà commencé, nous avons beaucoup peur et nous souhaitons que les autorités compétentes nous aident à lever certaines difficultés ».

André Kafando, riverain

Kafando André : « L’eau a emporté trois personnes ce matin. Heureusement, elles ont été sauvées par d’autres riverains… Quand il pleut, personne ne peut quitter le non loti pour aller au travail. Aucune voie ne peut être empruntée. Chaque année nous avons les mêmes soucis, mais aujourd’hui, il a beaucoup plu, et c’est ce qui a causé tout cela ».

Oscar Somé

Oscar Somé, accompagnant d’une candidate au BEPC à Tanlarghin : « Il faut que le gouvernement essaie de régler ce problème. Ce matin, je suis allé déposer un candidat pour la composition dans une école de la place. Avec cette pluie, la voie était pratiquement impraticable. Mais si on doit programmer les examens sans tenir compte de ce facteur pluie ou de l’accessibilité des zones de composition en temps de pluie, c’est très déplorable. J’exhorte le gouvernement à revoir sa copie. Il est vrai qu’il y a eu le coronavirus qui a fait retarder les examens jusqu’à aujourd’hui. Mais on pouvait anticiper certaines choses. Chaque année ça se répète.

Il est vrai que le gouvernement ne peut pas tout faire mais, pour ce cas-ci, qu’il essaie de voir dans quelle mesure soulager les élèves qui devraient aller composer de l’autre côté de la voie. J’invite les maires à bien jouer leur rôle. Il ne faut pas qu’on les vote et qu’il aillent s’asseoir dans leurs V8 sans travailler pour les populations qui les ont votés. J’invite les populations, aux prochaines élections, à savoir choisir leur candidat. Qu’elles choisissent quelqu’un qui pourra venir leur soulager de leur souffrance ».

Rahim Tapsoba

Rahim Tapsoba: « Le pont a été construit mais est mal fait. La voie est à côté d’un cimetière et si aujourd’hui, il y a un décès, personne ne peut aller faire l’inhumation à cause des eaux. Nous souhaitons que les autorités municipales nous aident à régler ce problème. Il nous faut un vrai pont, avec un passage des eaux en dessous de celui-ci ».

Propos recueillis par Franck Michaël KOLA
Minute.bf

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