L’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, du primaire et du secondaire du Burkina (UNAPES-B) demande l’ouverture d’une enquête sur le décès de l’élève survenu le 29 avril 2021 à Kongoussi à la suite des manifestations contre les réformes scolaires. Cette association des parents d’élèves en appelle, surtout, « tous les acteurs du système éducatif au sens des responsabilités » à l’orée des examens de fin d’année.
Le jeudi 29 avril 2021, 18 associations de scolaires battaient le macadam dans plusieurs localités du Burkina Faso pour protester contre les reformes entreprises sur l’organisation du BAC et du BEPC par le Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN). Cette première journée des 72h de manifestations décidées par les élèves s’est soldée par le décès de Cécile Kinda, élève en classe de troisième au collège Sainte Bernadette de Kongoussi.
L’UNAPES-B par la voix de son président, Hector Ardent Raphaël Ouédraogo a présenté ses « sincères condoléances à la famille » de la victime, à son établissement ainsi qu’à toute la communauté éducative.
Cette association des parents d’élèves demande par la même occasion, « qu’une enquête soit rapidement ouverte pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles le décès de l’élève est survenu ».
Par ailleurs, tout en regrettant « les violences qui ont émaillé les différentes manifestations », l’UNAPES-B « appelle tous les acteurs du système éducatif au sens des responsabilités et à la retenu au moment où se profilent les examens et concours de fin d’année. »
En rappel, les élèves autour de 18 associations ont manifesté contre les reformes entreprises par leur ministère de tutelle, en ce qui concerne l’organisation des examens du BEPC et du BAC.
Minute.bf