Le Burina Faso, à l’instar des autres pays du monde, fait face à une énorme crise sanitaire : la pandémie du Coronavirus. A ce jour, la crise ne semble pas reculer, à en croire les chiffres. 222 personnes sont atteintes avec 12 décès. Pour faire face à cette donne, une batterie de mesures restrictives ont été adoptées par le gouvernement. Fermetures de frontières, mise en quarantaine de villes contaminées, couvre sur toute l’étendue du territoire, fermeture de marchés et yaars… Cette crise sanitaire comporte de lourdes conséquences pour l’économie du pays. Mais que faire ?
Comme si cela ne suffisait pas, la dégradation de la situation sécuritaire ne semble pas s’arrêter. La semaine écoulée plus d’une vingtaine de personnes ont été froidement abattues dans la région du Centre-nord, à Dablo dans le Sanmatenga et à Zimtanga dans le Bam. Visiblement le Burkina n’est pas à bout de ses peines. Et il appartient d’ouvrir le l’œil. Surtout le bon.
Avec des hommes sans foi ni loi, ces assaillants de tout acabit pourraient profiter de la crise sanitaire en cours pour poursuivre leur basse besogne : tuer les populations et emporter leurs biens, dégager l’administration dans leurs zones de conquêtes et affaiblir l’Etat. Pour les contrer, la mesure sur le recrutement des volontaires adoptée par l’Assemblée nationale doit être mise en branle diligemment dans les zones sous menace terroriste.
Ces volontaires, comme leur institution l’indique, viendraient en appui conséquent aux forces de défense et de sécurité déjà au front depuis maintenant plus de 5 ans. Combattre le coronavirus est une priorité mais maintenir le cap contre les terroristes s’apparente également à une urgence nationale. Sinon l’irréparable pourrait se produire, à savoir : la perte d’une grande partie du septentrion au soir de la victoire contre le covid-19.
La Rédaction
Minute.bf