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vendredi 29 mars 2024

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Jardin yenenga: la mairie outrepasse la justice et détruit les lieux

Le locataire du Jardin Yenenga, Gaëtan Santomenna, par ailleurs propriétaire du Café Cappuccino, a réuni la presse ce 31 octobre 2019 pour informer l’opinion de la démolition de son fastfood en construction au niveau du Jardin Yenenga à Ouagadougou. Il estime avoir été lésé dans ses droits et ce d’autant plus qu’une procédure judiciaire devant dire sa « légalité ou pas à occuper les lieux » est en cours.

« J’ai tous les papiers délivrés en bonne et dû forme. Je ne comprends pas pourquoi la mairie vient démolir les lieux » a indiqué Gaëtan Santomenna  locataire du jardin Yennenga. « En 2015-2016 on a conclu une convention avec la mairie de Ouagadougou et avec mon partenaire Monsieur Somé on a entamé la construction d’un fastfood sur le jardin yenenga » a relaté M. Santomenna. Il a tenu à préciser qu’avec son partenaire, ils ont démarré avec toutes les autorisations nécessaires prises  auprès des administrations concernées. Par la suite dit-il, « un certain nombre de problèmes se sont avérés et il y a eu un arrêt des travaux auxquels on a fait opposition ». Suite aux arrêt des travaux , « on a eu des  échanges avec les partenaires qui ont demandé une modifications des plans. Ce qu’on s’est attelé à faire. Puis la situation a très vite changé et on s’est retrouvé au tribunal administratif », explique l’investisseur Franco-Burkinabè. Mais ce qui ne finit pas de remonter M. Santomenna c’est sans doute la démolition du bâtiment du fastfood pendant que le dossier est en cours à la justice.

« J’ai obtenu une autorisation… »

« Le maire de la ville de Ouagadougou (Ndlr; Armand Béouindé), sans nous donner un préavis de démolition est venu détruire le bâtiment qui était en construction et cela pendant que le dossier est en cours au tribunal administratif » s’est-il offusqué. « Si ceux qui sont censés  respecter la loi ne la respecte pas, je suis désolé mais je ne sais plus quoi penser » a-t-il déclaré. Pour lui, il n’y pas de doute à se faire, « il y a quelqu’un qui tire les ficelles et qui n’a pas intérêt à ce que le fastfood se réalise ».

Revenant sur les faits, il raconte de bout-en-bout: « Il m’ont dit qu’il n’y a pas d’espace vert dans mes plans, je me suis conformé en consacrant une part importante du fastfood à des espaces verts. On me dit que je n’ai pas d’autorisation de construction,  pourtant je ne suis pas propriétaire, je suis locataire. Le propriétaire c’est la mairie, et c’est la mairie elle même qui délivre les autorisations. Moi j’ai obtenu une autorisation d’implantation à la mairie de Baskuy. Je ne comprend pas pourquoi on vient démolir ».

Refus de verser des pots de vin

« A l’heure actuelle, mon investissement s’élève à 400 millions de franc CFA. Combien m’aurait coûté une autorisation de construire par rapport à 400 millions de F CFA d’investissement ? », s’est-il interrogé. Pour ce Burkibabè d’origine Française, cette situation n’encourage pas des éventuels investisseurs à venir investir au Burkina. « Si la sécurité des personnes et des biens n’est pas garantie, il est clair que les investisseurs étrangers seront réticents à investir au Burkina », a-t-il déploré avant de confier que le refus de verser des pots de vins serait à l’origine de ses déboires.

Hamadou Ouedraogo
Minute.bf

18 Commentaires

  1. Je félicite lA mairie pour avoir sauver le jardin yennega qui,pour moi est un lieu historiques pour pas mal de ouagalais.trouver pour le monsieur un lieu vide pour qu’il construis la dessus comme il veut développer le pays. Souvenez vous que le square yennega est le seule lieux où notre princesses est mis en valeur.il faut félicité la mairie et les investisseurs doivent respecter les lieu dédié à nos héros. VIVE LE BURKINA FASO

    • Quand vous lisez bien ce qu’il a dit vous devez comprendre que c’est l’abus. Dès le début on devait l’empêcher de construire, mais pendant qu’il a tout les papiers et qu’il commence qu’on vient détruire ? Les papiers qu’il a c’est les mêmes autorités qui l’ont remis sinon il va enlever ça où… Souvent sachons faire la part des choses sinon l’acte de nos autorités risque de plongé le pays

    • Mon frère c’est bien dit ,sauf que ce monsieur a agit en toute légalité avec nos autorités avant d’engager 400Millions de travaux.Ma question est de savoir s’il va être remboursé et même dédommagé ?? Car si tout ce qu’il dit est avéré je lui donne entièrement raison.400 millions en fumée comme ça!! Ou bien bien il y’a du faux quelque part et c’est sans doute pas au niveau de ce Monsieur qui mérite notre soutien.

    • M. Ousmane
      vous dites que c’est bien fait. OK. nous sommes tous burkinabé. nous respectons nos héros. Mais il faut dire que ceux pourquoi nos héros ce sont battu n’est pas mis en valeur. je veux parler de l’intégrité, la droiture, le respect des autres, l’accueil, la justice pour tous. Si le lieu ne devait pas être occupé, il suffisait juste de ne pas autoriser ce Monsieur à s’implanter la-bas. Non, ces mêmes autorités, à suivre ces dires, lui ont donné les papiers nécessaire pour cela.
      Il investit et vous venez gâter tout pour des raisons peut être sombres. Aussi même s’il voulait qu’il quitte les lieux, la moindre des choses c’est de lui donner un pré-avis. A ce que je sache dans la loi de ce pays qui est le notre, c’est bien stipulé non. S’il n’a pas respecté une clause, vous attirez son attention et non détruire ce que vous ne vouliez pas qu’il commence. je vous dis c’est nous même burkinabé qui voulons la fin du BURKINA FASO. Dieu regarde et nous écoute. Tout se paye tôt ou tard.

  2. Hé mon Faso! Après ce que ce MR a subi lors de l attaque terrorise avec des pertes en vie humaine et il a le courage de vouloir encore investir, je pense sincèrement qu il aurai dû au contraire avoir des facilités et des encouragements de la part de nos autorités. Mais enfin on se sait plus ce que le Burkina veut en réalité.
    Dommage ! Courage cher monsieur

  3. Je voudrais témoigner tout mon soutien à la mairie. Félicitation au Maire et son conseil. Elle a fait œuvre utile. Vas déposer plainte contre celui qui t’a donné l’autorisation. L’espace n’est pas destiné à ce genre de projet. Selon la loi, la charge de la démolition et la remise en état est au compte du contrevenant. Tu avais 2 ans pour le faire.

  4. C révoltant et inadmissible que ce genre d’acte ai lieu dans le pays « des homme intègres »???
    une personne qui a bcp perdu lors des attentats de 2016 qui n’a jamais reçu l’indemnisation promis et qui a pourtant réouverte pour montrer que le Burkina reste debout face au terrorisme….on le remercie ainsi?
    et le maire haute autorité a Ouagadougou qui va à l’encontre de l’action en justice et démoli???

  5. Bintoua, parfaitement d’accord avec toi. Pendant que les gens volent l’argent pour construire des villas et gérer des tchiza le monsieur investi 400millions pour créer des emplois alors qu’il pouvait bien se la couler douce en France avec ses 400 briques. Et ce que vous trouvez à faire c’est détruire son bâtiment alors qu’il y a une procédure en cours. Honte à vous, ko je suis autorité

  6. La question que je me pose est à savoir est ce qu’un burkinabè, quelque soit sa richesse, peut obtenir une autorisation de construire sur un espace public en plein paris? Il faut savoir qu’en france, même un logement social peut atteindre 150millions! Que ce monsieur respecte nos autorités, et qu’ensemble ils trouvent une solution à son problème! Pense t-il que le maire de Ouaga est à 400millions prèt?

  7. Bjr Michael,son investissement de 400 millions je n’y crois pas. Si cè pas les pots de vin qu’il a eu faire ça et là.
    De surcroit si c’était à amenager en espace vert parfaitement à encourager mais construire des maisons de près de 3m de haut dans un jardin pas jolie à voir.

  8. Jardin yennenga…. Chaque fois que je passe au niveau du jardin, je me pose toujours la question de savoir qui a pu venir construire ce bâtiment en ce lieu ? Ce n’est pas normal !! Il y’a tellement de places disponibles dans la zone qu’il était insensé d’aller surcharger les lieux avec un tel bâtiment. Certains se disent que comme il dit avoir les papiers on ne devait pas détruire… c’est des faux papiers délivrés par des agents corrompus. De toute façon le nommé Santonoma le sait. Il a voulu facile, il récolte « les pots cassés »

  9. Franchement je comprends pas les personne qui disent soutenir la mairie. S’il est vrai que cet espace n’est pas destiné à ça, pourquoi les autorités de la mairie lui ont délivré une autorisation? Dans les récits il dit qu’on lui a délivré une autorisation. Donc c’est ce qu’on est obligé de considérer jusqu’à preuve du contraire. Et je pense que personne n’est assez folle, qu’elle que soit sa richesses, pour aller miser autant d’argent sans aucun papier.
    Et pour tout ce que se Monsieur a vécu ici au avec l’attaque de son restaurant, on ne devrait pas le traiter ainsi…
    Mais j’espère que la mairie fera un éclairage sur cette affaire bientôt. Parce que leur responsabilité est engagé!

  10. Bonsoir chers tous, ma question est : ce monsieur est dans la légalité Total, est ce qu’il sera remboursé? C’est vraiment méchant ce qui se passe dans mon pays. Et je regrette amèrement d’avoir contribué ce changement négatif de ce beau pays. Quelle insurrection négative.

  11. La vérité sur la destruction d’un bâtiment au square YENENGA

    La Mairie de Ouagadougou a ordonné la destruction du bâtiment illégalement construit au square Yennega le mardi 22 octobre 2019. Suite à cette à cette démolition, Monsieur Gaetano Santomenna propriétaire du café restau capuchino s’est livré à travers divers médias à une diatribe contre la Mairie de Ouagadougou, au motif que le bâtiment démoli lui appartiendrait. Il affirme par ailleurs que cette destruction lui aurait occasionné une perte de plus de 400 millions F CFA (la valeur du bâtiment).

    Cette information m’interpelle et j’entends ici rétablir la vérité. Monsieur Gaetano Santomenna, n’a pas la qualité de cocontractant de la mairie, qui n’a jamais rien convenu avec lui. Le seul et unique cocontractant de la mairie est feu Guillaume SOME.

    Lorsque j’ai pris mes fonctions en 2016 à la mairie, j’ai dénoncé le contrat passé avec Monsieur Guillaume SOME pour la simple raison que de tels investissements ne pouvaient pas être faits sur un espace vert. Mes services ont alors entamé des discussions avec Monsieur Guillaume SOME, lequel malgré ces pourparlers, a engagé les travaux. Ces travaux se sont aussitôt heurtés à l’opposition des riverains, mais aussi à celle des services du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme qui a dénoncé l’absence d’une autorisation de construire. C’est cette situation qui a provoqué la décision d’arrêt des travaux, décision que Monsieur Guillaume SOME a contesté devant le Tribunal Administratif qui l’en a débouté.

    Monsieur Guillaume SOME étant décédé entre temps, ses ayants-droits ont signifié à la mairie leur volonté de résilier le contrat et acte leur en a été donné par lettre en date du 24 juillet 2019. C’est après cette résiliation que la destruction des constructions a été opérée.

    Lorsque Monsieur Gaetano fait valoir que « si je paie un loyer c’est qu’on est d’accord », l’opinion a le droit de savoir que le dernier loyer a été payé en Août 2017, soit deux (2) ans avant la résiliation par le cocontractant. Quand à ses allégations sur son prétendu refus de céder à la corruption, je me réserve le droit de donner une suite judiciaire et j’invite Monsieur Gaetano à dénoncer publiquement et nommément les personnes qui lui auraient demandé des pots de vin.

    Il ferait ainsi œuvre utile, plutôt que de tromper l’opinion par des propos délibérément mensongers.

    Armand Roland Pierre BEOUINDE
    Maire de la ville de Ouagadougou Officier de l’Ordre National

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