samedi 15 mars 2025
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Journée de l’Enfant Africain : Le Burkina se penche sur les droits et le bien-être de l’enfant

Le Burkina Faso commémore le 16 juin de chaque année la Journée de l’Enfant Africain instituée en 1991 en mémoire au soulèvement estudiantin du 16 juin 1976, à Soweto, en Afrique du Sud. Cette année, la journée est à sa 31e édition et est célébrée au pays sous le thème : « 30 ans de mise en oeuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant au Burkina Faso : défis et perspectives». Pour l’occasion, une cérémonie a été organisée à Ouagadougou sous la présidence de la Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo.

La commémoration de cette journée, au-delà du devoir de mémoire, devrait permettre aux Etats africains d’exalter la lutte des enfants pour défendre leurs droits. La journée est célébrée au plan africain sous le thème «30 ans après l’adoption de la Charte : accelérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique Digne des Enfants».

Ainsi, de l’avis de Seydou Soulama, Directeur de cabinet du ministère en charge de la Femme, représentant la ministre, au Burkina Faso, cette commémoration vise à réaffirmer l’attachement du pays aux droits fondamentaux de l’enfant.

À l’en croire, après 30 ans de mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, le Burkina Faso a fait des progrès dans la protection et la promotion des droits de l’enfant en dépit des défis économiques, socioculturels, politiques, sanitaires et sécuritaires auxquels il demeure confronté.

La représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, quant à elle, prenant la parole au nom des partenaires du Burkina dans les actions de protection de l’enfance, a félicité le pays pour s’être doté d’un nouveau Code pénal en 2018. Pour elle, cela permet de renforcer la répression à l’encontre des auteurs et complices de mutilations génitales féminines, de toutes formes de violences et des pires formes de travail des enfants.

En outre, grâce à ce code, révèle-t-elle, en matière éducation, le taux brut de scolarisation au primaire a presque doublé, passant de 44,7% en 2000 à 86,6 % 2020 en atteignant la parité filles-garçons au fil des années.

« Les investissements dans le renforcement du système de santé, notamment le Programme élargi de Vaccination (PEV), ont permis la réduction de la mortalité infanto-juvenile passant de 129 pour mille naissances vivantes en 2010 à 82 pour mille naissances vivantes en 2015», a confié Mme Lattouf.

L’occasion de cette cérémonie de commémoration a été le lieu pour les enfants de saluer les autorités du pays pour les différents efforts consentis pour leur fournir un mieux-être. Ils ont également formulé des doléances à l’endroit de leur ministre de tutelle pour la promotion et le respect de leurs droits.

Hervé KINDA

Minute.bf

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